Prix du Jeune Talent
La petite ou la grande histoire de tous nos lauréats de 1994 à 2015
avec les articles de la cérémonie de la remise du prix, extraits des bulletins du Jura Français N°224 à N°306,
ainsi que leurs parcours connus, méconnus et parfois supposés.
1994
Florence Guyot |
1994
Jérôme Boutteçon |
1994
Pascal Taillard |
1995
Maxime Boccon |
1995
Philippe Bruniaux |
1995
Samuel Barbier |
1995
Xavier Bertrand |
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1996
Alban Mathé |
1996
Alex Dardelin |
1996
Pascal Beuque |
1996
Philippe Ferreux |
1997
Christine Vermorel |
1997
David Brisseault |
1998
Gédéon Sillac |
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1998
Ghislain Lemaire |
1998
Laurent Bourgon |
1999
Alexandre Jeannerod |
1999
Jérôme Cozeret |
2000
Sophie Dornier |
2002
F. Guillaume |
2003
Elisabeth Carray |
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2004 Jean-Charles Jacquet | 2005
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2006
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2007
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2008
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2009
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2010
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2011 Cyril Clopet | 2012
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2014
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2014
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2015
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2015 Maxime Ferroli | |||
De 1994 à nos jours
1994, une date importante pour l’association: La création du Prix du Jeune Talent.
Mme Michelle Maugain, alors Vice-Présidente, en est l’inspiratrice, elle met en place ce grand rendez-vous du Jura Français.
Que sont devenus nos Lauréats ?
Nous vous proposons dans les pages suivantes un petit historique de ce prix au fils des années et un résumé de ce que nous savons ou croyons savoir du parcours de nos lauréats jusqu’à aujourd’hui.
Vous pouvez néanmoins nous contacter via le site, si vous pensez être en mesure de nous donner plus d’informations.
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Au commencement
Extrait de l’éditorial du Jura Français N 224 Octobre – Décembre 1994 |
… Cette année, c’est dans la capitale régionale, Besançon, que nous avons fêté le renouveau du Jura Français en remettant pour la première fois les Prix du Jeune Talent créés par notre association. Cette cérémonie eut lieu à l’Hôtel de Ville, en présence de nombreuses personnalités locales, départementales et régionales. …
Le Président François PERROT
Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Florence GUYOT | 1er Prix: | 5000 Francs | première femme arbitre de football au niveau National |
Jérôme BOUTTEÇON | 2ième Prix | 5000 Francs | virtuose de la marqueterie et Meilleur Ouvrier de France |
Pascal TAILLARD | Mention Spéciale | 5000 Francs | micro-entreprise d’ébénisterie |
Article du Jura Français N 224 Octobre – Décembre 1994 |
Un regain de dynamisme s’est manifesté en 1994 grâce à la création du Prix du Jeune Talent sur l’initiative de Madame Michelle Maugain, vice-Présidente, à laquelle il laisse la parole pour présenter les objectifs de ce prix et ses premiers lauréats.
Michelle Maugain indique qu’il s’agit de récompenser et d’encourager de jeunes Jurassiens, de naissance ou d’adoption, qui se sont distingués dans un domaine artistique, technique ou sportif, et de faciliter les débuts de leur carrière.
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Ce que nous savons d’eux aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Pascal TAILLARD a créé son entreprise : « Pascal Taillard Ébénisterie Agencement SARL » 9bis Rue Église 25430 Servin
De nombreux sites d’annuaires professionnels le référencent. |
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Jérôme BOUTTEÇON, entre son village du Doubs en France et la société Opal, dirigée à La Chaux-de-Fonds par Pascal Queloz, il exerce un art fort prisé aujourd’hui par les Maisons d’horlogerie. Passé maître dans la marqueterie, il collectionne les placages les plus rares, crée des motifs, fabrique et assemble ses décors. (lire la suite en cliquant sur l’une des images ci-dessous) |
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Florence GUYOT, première femme arbitre de football au niveau National, de très nombreux sites en parlent ou font référence à son talent d’arbitrage. Exemples : La Vie 1994 ou l’Humanité 1996. |
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Devenue arbitre au niveau international, pressentie également pour les Jeux Olympiques d’Atlanta, certaines sources machistes posent cette question << L’arbitrage féminin a-t-il un avenir ? >> (Le Jura Français laisse aux médisants ces pensées d’un autre âge!)
Très discrète, aucune photo récente d’elle n’a été trouvée.
Comment s’est passé son évolution de carrière ? Aidez-nous à la retrouver. |
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Xavier Bertrand | 1er ex-æquo | 5000 Francs | 27 ans, biologiste, auteur d’articles scientifiques dans plusieurs publications |
Maxime Boccon | 1er ex-æquo | 5000 Francs | sportif de haut niveau – kayak |
Samuel Barbier | Mention Spéciale | 5000 Francs | décorateur sur faïence – reconstitution de pièces anciennes |
Philippe Bruniaux | Mention Spéciale | 5000 Francs | photographe ; projet : monter un spectacle multi-médias |
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Extraits de l’article du Jura Français N 227 – 228 Juillet – Décembre 1995 |
Rencontres et lauréats 1995
LE JURA FRANÇAIS VIENT DE TENIR SES RENCONTRES ANNUELLES (23-24 SEPTEMBRE) DANS DEUX CITÉS DU PAYS, DOLE ET ARBOIS, OCCASION UNIQUE DE FÉLICITER LES QUATRE LAURÉATS DE SON «PRIX DU JEUNE TALENT» 1995, DE PARTICIPER À DIVERSES MANIFESTATIONS ET DE SAVOURER DE SUCCULENTS PRODUITS DU TERROIR.
Samedi matin 23 septembre 10h, Hôtel de ville de Dole – François Perrot, Président de l’Association du Jura Français… annonce le programme des deux journées avec notamment la remise du Prix du Jeune Talent du Jura Français à 4 lauréats, une visite guidée de Dole et, pour le lendemain, un petit déjeuner au château de Choisey où nous accueillera la famille de Menthon, et la visite des vignobles d’Henri Maire à Arbois, avec le déjeuner dans un restaurant de la ville de Pasteur.
Disons tout de suite que le repas à «La Finette» a été excellent et généreusement arrosé par de splendides vins du cru offerts par Henri Maire (les participants étant transportés par autocar, point de souci pour l’alcootest). …
Les lauréats 1995
Des encouragements, les quatre lauréats 1995 du prix du Jeune Talent, créé par le Jura Français, les méritaient très largement, chacun d’eux ayant prouvé toute sa maîtrise dans ses activités professionnelles. …
… Avant de dévoiler les noms des lauréats 1995, Mme Michelle Maugain a donné des nouvelles à propos des trois lauréats 94(1) : Florence Guyot, arbitre de football qui est désormais au niveau international, nourrit l’ambition d’être retenue pour les Jeux Olympiques d’Atlanta.
En revanche, les deux autres lauréats, Jérôme Boutteçon, un virtuose de la marqueterie, et Pascal Taillard, un ébéniste de talent, parviennent mal à concrétiser leurs ambitions. Et pourtant leurs œuvres ont le mérite rare d’introduire de la beauté et de l’élégance dans la vie quotidienne.
Après un plaidoyer pertinent sur le rôle irremplaçable des métiers d’art dans notre société, Mme Michelle Maugain a donné lecture du palmarès 1995 du Prix du Jeune Talent décerné par le Jura Français:
1ers ex-aequo
– Xavier Bertrand, 27 ans, biologiste, auteur d’articles scientifiques dans plusieurs publications;
– Maxime Boccon, sportif de haut niveau (kayak) détenteur de titres nationaux en tandem sur 500 m, 5.000 m et 10.000 m.
2 mentions spéciales;
– Philippe Bruniaux, photographe ; projet : monter un spectacle multi-médias;
– Samuel Barbier, décorateur sur faïence, il réalise sur demande la reconstitution de pièces anciennes.
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Ce que nous savons d’eux aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Xavier Bertrand,… On compte au moins 80 homonymes en France. De cette image extraite du bulletin …
Pensez-vous qu’il est devenu : | Ou peut-être ? |
Bertrand Xavier Praticien Hospitalier CHU de Besançon
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Aidez-nous à le retrouver. |
Maxime Boccon, né le 17 juin 1974 à Vesoul dans la Haute-Saône, est un sportif spécialiste du canoë kayak. (source Wikipedia)
Il a fait partie de l’équipe de France de canoë kayak. Il participa aux Jeux olympiques d’été de 2000, où il fut éliminé en demi-finale en catégorie K-4.
On ne résiste pas au plaisir de vous donner des nouvelles des anciens : Maxime Boccon, ex membre de l’équipe de France aux JO, a remporté l’argent en K1 aux championnats de France 2013 où la SNB, Sport Nautique Bisontin, a remporté 15 médailles. (source France 3 – Franche-Comté).
Maxime réside toujours à Vesoul et il doit certainement poursuivre sa passion, si ce n’est pas l’inverse…
Philippe Bruniaux, vit à Arbois où il est très impliqué dans la vie de sa commune et de sa région.
Quelques exemples et références:
Co-Auteur du livre « Arbois et sa Région » (source site Jura découverte)
Toujours impliqué dans les aspects dans les aspects cinématographiques. << Pourquoi le film sur Pasteur n’a pas été tourné dans le Jura ? >> (source Le Progrès)
En charge de << Culture – Patrimoine – Animation – Communication >> à Arbois
Autre source : Arbois 2008 :
<< Philippe Bruniaux a 35 ans, père d’une petite fille née en août dernier, il est médecin généraliste capacitaire en gériatrie. Il travaille à mi-temps comme médecin coordonnateur à l’hôpital d’Arbois/maison de retraite et intégrera prochainement un poste de médecin d’Hospitalisation A Domicile (pour les patients jurassiens qui souhaitent rester chez eux même dans les moments les plus douloureux).
Philippe a été guide du patrimoine à Arbois pendant de longues années, il connaît bien la ville. Par ailleurs, c’est un membre associatif très énergique, engagé très tôt : Office de Tourisme depuis 15 ans (vice-président), « Pasteur-Patrimoine Arboisien » (ex Vieil Arbois) depuis 20 ans (vice-président). Engagé dans la solidarité internationale avec sa présence depuis 20 ans au Comité de Jumelage, il participe à des missions en Afrique.
Je crois que Philippe a toujours suivi la vie arboisienne… En plus, il se passionne pour l’histoire locale et fait de la photographie. Merci Philippe pour tes clichés qui jalonneront la campagne électorale. Merci pour toutes tes idées. >>
Samuel Barbier : Nous n’avons pratiquement plus de nouvelles de Samuel depuis que l’entreprise de fabrication d’articles céramiques à usage domestique ou ornemental, qu’il avait créé en association au Domaine De Quademene 25410 Pouilley, a arrêté ses activités en 1997.
Aidez-nous à retrouver Samuel Barbier. |
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Philippe Ferreux | 1er ex-æquo | 5000 Francs | Technicien styliste bois |
Pascal Beuque | 1er ex-æquo | 5000 Francs | Créateur d’un élevage de truites |
Alban Mathé | 1er ex-æquo | 5000 Francs | Parachutisme, voile-contact – plusieurs records du Monde |
Alex Dardelin | Mention spéciale | 5000 Francs | Sculpteur sur bois |
Article du Jura Français N 232 Novembre – Décembre 1996 |
AU CŒUR DES JOURNÉES « JURASSIENNES », LA REMISE DES « PRIX DU JEUNE TALENT DU JURA FRANÇAIS » RÉUNIT ADHÉRENTS ET AMIS DE NOTRE ASSOCIATION DANS UN DES DÉPARTEMENTS DU JURA GÉOGRAPHIQUE .. EN SEPTEMBRE DERNIER, C’EST À VESOUL, À L’HÔTEL DU DÉPARTEMENT, QUE S’EST DÉROULÉE CETTE -DÉJÀ TRADITIONNELLE- MANIFESTATION. CHACUN APPRÉCIA L’ACCUEIL CHALEUREUX DE MONSIEUR LE SÉNATEUR ET MADAME BERNARD JOLY, LA DISPONIBILITÉ ET LA COMPÉTENCE DE MONSIEUR WEBER, DIRECTEUR DU COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME.
En·1996 Le Jura Français a distingué 3 lauréats exceptionnels.
Dans la catégorie « Arts », Philippe Ferreux, technicien styliste bois conçoit et réalise des jouets traditionnels qu’il recré avec humour, des modules joyeusement colorés mais aussi des objets de bureau, tels ces tampons de bois exportés vers l’Allemagne. Il nous présenta d’ailleurs à Vesoul une jolie gamme de modèles mais c’est à l’entreprise Sauge de Derrière-le-Mont (Morteau) qu’il faut découvrir par soi-même ce jeune créateur et ses modèles déposés.
Dans la catégorie « Métiers » notre choix s’est porté sur le dossier de Pascal Beuque : après une formation en pisciculture et plusieurs années de pratique dans l’Ouest de la France, ce fils de Jurassien revient, avec ses parents, dans la propriété familiale de Marigna-sur-Valouse (près d’Arinthod), pour y installer un élevage de truites et réimplanter une espèce autochtone. Trois années de démarches et d’efforts pour aménager « le Moulin » dans cette zone de revitalisation qu’est la « petite montagne » : installations aux normes européennes, parcours de pêche en cours d’aménagement, tournées sur les marchés avec un camion équipé d’un vivier.
Peut-être bientôt un point-dégustation au Moulin – et des emplois en perspective pour peu que nous participions à l’aventure !
LE BOIS ET L’EAU …
Alban Mathé nous a offert dans la catégorie « Sports » une nouvelle dimension. Haut-Saônois d’origine, il découvre le parachutisme à la Vèze, représente la ville de Besançon en équipe de France, se spécialise en voile-contact pour « l’esthétique », et collecte, par équipe, plusieurs records du Monde dans cette spécialité.
Monsieur Raymond Jacquenod, Président d’honneur du Jura Français, Inspecteur général de l’Education Nationale nous fit le plaisir de présenter ce champion, qui terminait tout juste ses études d’ingénieur.
Nous offrons une mention dans la catégorie « Arts » à Alex Dardelin, jeune sculpteur sur bois de Clairvaux-les-Lacs pour l’énergie de son œuvre et la diversité des essences travaillées.
Si le « Jura Français » détecte ces talents de moins de 30 ans, il appartient à chacun de nous de les encourager, les suivre, les faire connaître : nous nous y sommes engagés.
Michelle MAUGAIN
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Ce que nous savons d’eux aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Philippe Ferreux, né le 18 janvier 1970, est associé dans la création en 2003 de l’entreprise Tout Simplement à Morteau et dont le chiffre d’affaire connu en 2013 est très important (source BFMTV). Outre les chiffres, avec certaines informations parfois divergentes, on trouve de nombreux éloges sur sa créativité dans l’article « Designer… Tout simplement » (Source Traces Écrites News) et bien d’autres.
<< Encore fallait-il « Tout simplement » y penser : un crayon de papier qui renferme un aimant pour s’accrocher sur toute surface métallique… L’idée est fûtée et amusante, si bien que le crayon aimant est devenu la vedette de la collection d’objets de décoration du designer Philippe Ferreux, installé à Morteau (Doubs)…
…Le savoir-faire franc-comtois : La moitié des fournisseurs sont implantés en Franche-Comté «où il y a un nombre insoupçonnable de savoir-faire»… >>
Pour l’un de ses distributeurs (Source Matea Créateur d’inspiration), Philippe Ferreux est l’un des designers de la société « Tout simplement », avec qui il partage la même philosophie de ce que devrait être le design aujourd’hui : des idées simples, des idées pertinentes. (…) La majorité de nos produits sont fabriqués en France, privilégiant une production de proximité, 50% de nos fournisseurs sont situés en Franche-Comté.
Avec Pascal, on passe du bois à l’eau.
Pascal Beuque, après quelques embuches administratives et de règlementations, Pascal a fini par créer son entreprise « La Truite de la Petite Montagne » sise à Marigna sur Valouse, et a essaimé en diverses activités et partenariats connexes à l’élevage de truites.
Installée à Marigna sur Valouse, sur le Valouson, la pisciculture Beuque élève 120 000 truites (fario et arc-en-ciel) par an. Elle vend en direct (marché, magasin de producteurs) et dans différents points de vente (supermarché, restaurant) ses produits de qualité : filet, friture, truite fumée, quenelle, rillettes, soupe, etc. (Source Communauté de Communes Petite Montagne)
L’une des vitrines de Pascal est située à Lons le Saunier à La Grange (Source La Grange-Jura)
La Truite de la Petite Montagne élève des truites « Arc en ciel ». La rivière, le Valouson, à un débit soutenu même à l’étiage avec une température assez fraîche toute l’année. La ferme aquacole est située à faible distance des sources. Pascal Beuque n’exploite pas tout le potentiel du site car le but n’est pas le rendement de production maximum, mais le bien-être du poisson avec une production adaptée à l’objectif de qualité que vous attendez (…)
Le cycle de l’élevage est effectué en totalité : reproduction, élevage larvaire, grossissement, jusqu’à l’abattage et la découpe en frais: truite éviscérée, filets, pavets, fritures de truitelles, permettant de développer plusieurs spécialités.
Pour Pascal, le volet environnemental a son importance : la pisciculture filtre l’eau de l’élevage afin de préserver le milieu halieutique. La truite de la Petite Montagne respecte l’environnement.
L’élevage a été récompensé par le prix du Jeune talent du Jura français (1), et le Prix national de la dynamique agricole.
(1) NDLR : Merci pour la pub sur ta page, Pascal.
Autres sources d’information (non exhaustif) : Bottin Gourmand ; JSL Bresse
Avec Alban, on passe de l’eau à l’air.
Alban Mathé : Nous avons très peu d’information sur sa carrière et son évolution.
Aidez-nous à retrouver Alban Mathé. |
Nous pouvons le suivre jusqu’en 1998 où il participe au Championnat du Monde 1998 à Eloy, Arizona.
Source Véloce Paranews (des commentaires pour initiés [1] ) : << Le Championnat du Monde se termine à l’instant sur les deux médailles d’Or du 4-Séquence et du 8-Vitesse, et la superbe médaille d’argent du 4-Rotation. La France préserve ainsi deux des titres acquis en Indonésie, et concède le titre en rotation où une équipe entièrement remaniée obtient pourtant une très belle seconde place.
11 nations en rot, 10 en séquence et seulement 5 en VC8. Participation limitée donc mais lutte acharnée pour les disciplines à 4.
Note [1] pour les non initiés sur le rot ou le VC8 vous trouverez quelques explications sur le site de cette école de parachutisme.
Les américains prennent un bon départ en 4-séquence puis baissent de régime. Les français très réguliers reprennent le commandement à la quatrième manche pour ne plus laisser aucune chance à leur poursuivant. Au huitième saut, les américains explosent avec seulement 5 points mais ce score n’a pas d’incidence puisqu’en canop la plus mauvaise manche est retirée des totaux. Le Canada termine troisième à distance.
L’équipe de France est championne du Monde : France 72 points ; USA 67 points ; Canada 58 points ; Suisse 49 points; Allemagne 48 points
Selon « Panoramio (Google Maps) » il serait toujours positionné aux États-Unis.
Avec Alex on revient au bois, après être passé du bois à l’eau, de l’eau à l’air.
Alex Dardelin a exposé en 2006 comme l’indique la presse bisontine :
La galerie Geste accueille du 26 août au 15 septembre les artistes Alex Dardelin, Didier Fémenias, Stéphane Cincio et Joël Saras. Rencontre possible lors du vernissage qui a lieu à la galerie le vendredi 26 août de 18 heures à 20 h 30 au centre République.
Selon des sites de sociétés, comme Manager.fr, Il a fondée en mars 2012, la société DARDELIN ALEX qui se trouve à Villette Les Arbois, dans le domaine de la création artistique relevant des arts plastiques.
Lui aussi, aidez-nous à retrouver sa trace et en particulier ses œuvres. |
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Christine Vermorel | 1er ex-æquo | 5000 Francs | Restauration du moulin du Pont des Vents à Montfleur, val du Sura. |
David Brisseault | 1er ex-æquo | 5000 Francs | Champion de France lancer du javelot en 1997. |
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Article du Jura Français N 236 Octobre – Décembre 1997 |
Les Rencontres annuelles 1997 de l’association «Le Jura Français» méritent bien ce titre : De «Monts en Merveilles» puisqu’elles se sont déroulées dans le sud Revermont et la Petite Montagne, par très beau temps avec des étapes passionnantes : Bourg en Bresse, Pressiat, Gigny, Saint-Hymetière, Chavanne sur Suran et Treffort. …
Jeunes talents 1997 du Jura Français
D’ailleurs, l’une des raisons des Rencontres annuelles du Jura Français au pays (l’an passé, nous étions en Haute-Saône) est l’attribution du Prix du Jeune Talent.
1997 est un excellent cru avec deux lauréats:
David Brisseault pour ses performances au lancer du javelot (champion de France 1997) bien qu’il ne puisse pas s’entraîner totalement car il travaille, et Christine Vermorel pour la restauration et la mise en œuvre du moulin du Pont des Vents à Montfleur, un projet touristique prometteur pour le val du Suran (voir l’article de Michelle Maugain dans le prochain numéro).
La remise des Prix (5.000 f pour chaque lauréat) par l’association «Le Jura Français» (qui ne reçoit jusqu’ici aucune subvention 2 ), s’est faite dans les salons du Conseil Général de l’Ain (Bourg-en-Bresse).
Le Président du Conseil Général, Jean Pépin, a bien entendu félicité les deux lauréats, David Brisseault et Christine Vermorel d’une part, et d’autre part Michèle Maugain, vice-présidente et responsable du Prix, et François Perrot, Président de l’association «Le Jura Français».
Il a salué la nombreuse assistance avec la présence de plusieurs personnalités: J.P. Eymin (sénateur de l’Ain), André Godin (député-maire de Bourg-en-Bresse), Alexandre Robin (Conseiller Général), Jean Claude Marquis et Catherine Penez de l’association du Patrimoine de l’Ain, les maires de Chavannes-sur-Suran, de Montfleur, de Pressiat et Treffort…
2 NDLR Le Jura Français, en 2015 ne reçoit toujours pas de subvention
De gauche à droite : pour l’Association du Jura Français, Christine Piron (Trésorière générale), Michèle Maugain (vice-Présidente) et François Perrot (Président), et pour le Conseil général de l’Ain, son Président, Jean Pépin ; et les deux lauréats : Christine Vermorel et David Brisseault.
Initiative prometteuse
Le Président Jean Pépin a insisté sur l’expression «jeune Talent» qu’il a jugée particulièrement forte «puisqu’elle allie le terme de talent qui implique par excellence le qualitatif, et le mot jeunesse, vivier où un pays puise ses forces et son avenir».
Sa conclusion : «Nous sommes en face d’une initiative prometteuse car elle veut faire connaître le Jura dans son acception géographique la plus large, un peu partout en France».
Dans sa réponse, François Perrot a observé: «Le Jura Français est une vieille association qui manifeste une évidente vitalité avec des actions novatrices comme le Prix du Jeune Talent et la réalisation d’une revue trimestrielle»
A relever, l’intervention de Pascal Beuque, lauréat 1996, venu exprès pour témoigner de tout l’intérêt du Prix. Il élève des truites autochtones à la forte valeur gustative, à Marigna-sur-Valouse. Il s’est plaint des difficultés administratives rencontrées dans la création de son entreprise. En revanche, il s’est félicité de la croissance de ses ventes au détail en Bresse et dans le sud Revermont.
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Ce que nous savons d’eux aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
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Christine Vermorel a poursuivi l’aventure: Depuis 1998, le moulin hydraulique de Pont des Vents fonctionne en écomusée. Christine Vermorel et Bruno Labbé en sont les meuniers. (Source Comté.com publié le 31 Mai 2010)
Dès 2002, La voix du Jura leurs consacre un bel article: « Montfleur : Fabriquer son pain au moulin ».
Grâce à deux turbines installées en 1869, le moulin produit une farine très typique: la farine de gaudes. Obtenue par mouture de maïs grillé, cette farine est à la base de fabrication de gâteaux. Lors des visites du moulin, vous assisterez à la fabrication de cette farine, ainsi qu’à la cuisson de pain au levain naturel, sablés aux gaudes, tartes… cuits au feu de bois.
L’écomusée organise aussi de nombreux stages pour apprendre à faire son pain (stages adultes, stages famille, stages écoles) : les consulter pour les dates. Cette année, la Journée nationale des Moulins aura lieu le 20 juin 2010. Une belle occasion de découvrir l’écomusée !
La page du Comité Interprofessionnel du Gruyère de Comté à Poligny, nous donne ci-dessus une photo récente de Christine Vermorel (et de Bruno Labbé bien sûr) avec une narration qui confirme bien que le projet présenté au Jura Français en 1997 a tenu ses promesses.
<< La roue à aubes qui tourne inlassablement près de la rivière est là pour le décor mais derrière les murs des turbines de plus d’un siècle fonctionnent véritablement, entraînant de lourdes meules de pierre. C’est un moulin écomusée, installé à Montfleur, qui produit depuis 1998 après 20 ans d’interruption.
Christine Vermorel et Bruno Labbé sont issus de l’industrie agroalimentaire et ils ont fait le pari de la rentabilité en proposant farines et pain au levain cuit au feu de bois. La visite est très pédagogique et les meuniers-boulangers savent transmettre leur enthousiasme.
À l’heure du pain industriel, il est possible de redécouvrir quelques principes fondamentaux sur la production d’une denrée alimentaire aussi essentielle que le pain. Des stages de fabrication de pain sont proposés.
Au moulin de Pont des Vents il est aussi possible de découvrir les multiples déclinaisons de la farine de gaudes si typique de la Bresse. Et aussi de délicieux sablés au Comté … >>
David Brisseault :
Commençons par un contraste entre la photo prise en 1997, le jour de la remise du prix de Jeune Talent et un cliché présenté 9 ans plus tard.
David Brisseault a bien tenu tous les espoirs qui se sont portés sur lui. Selon Wikipedia, David Brisseault (né le 7 mars 1969 à Besançon) est un athlète spécialiste du lancer du javelot. Aux championnats de France d’athlétisme il fut vainqueur du lancer du javelot en 1997, mais aussi en 2004 et 2005.
Juste avant de remporter les championnats de France 2004, Sport365 écrivait : David Brisseault, le lanceur de javelot de Besançon, est le premier Français à réaliser les minima en vue des JO d’Athènes. Jeudi, il a lancé son javelot à 82,20m soit 20 cm de plus que la limite fixé par Robert Poirier. Brisseault est donc sélectionnable mais doit participer aux Championnats de France ce week-end pour assurer sa place.
Après une nouvelle victoire aux championnats de France 2005, Le site de tout l’athlétisme titrait :
David Brisseault : « J’ai encore la passion en moi »
David Brisseault n’a pas dit son dernier mot. A bientôt 37 ans, le champion de France 2004 du javelot est toujours aussi passionné par sa discipline. Récent vainqueur des Jeux de la Francophonie, ce lanceur puissant et pugnace rêve déjà de se qualifier en finale des prochains championnats d’Europe de Göteborg. Interview d’un homme qui aime son sport à la folie.
Aujourd’hui, David aime toujours son sport à la folie et a bien engagé sa reconversion avec un slogan :
<< NO LIMIT >>
Voir les sites Les millscoach et de jrmonneret
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Gédéon Sillac | 1er – Arts | 5000 Francs | peintre autodidacte |
Laurent Bourgon | 1er – Métiers | 5000 Francs | logiciels de chronométrage – société DSVT à Thise |
Ghislain Lemaire | 1er – Sport | 5000 Francs | judoka |
Article du Jura Français N 239 Juillet – Septembre 1998 |
Prix du Jeune Talent · Les lauréats 1998
Le pari était risqué. Dans une époque où les jeunes ont souvent tant de difficulté à définir leur place dans la société, comment trouver des candidats répondant à des critères aussi sévères: avoir moins de 30 ans et être engagé dans un projet professionnel déjà riche et prometteur ?
Pourquoi chercher des candidats en 3 domaines, arts, métiers et sports ? C’est que la Franche-Comté est terre d’audace, d’opiniâtreté et de diversité.
C’est que notre association, le Jura Français, est née de la volonté de se retrouver entre Comtois souvent « exilés » à Paris, de faire connaître la région dans sa qualité, d’être solidaires.
Le pari était risqué, mais voici nos trois lauréats:
Gédéon Sillac est peintre autodidacte. Avec humour, force et tendresse, il campe ses personnages sur le bois ou la toile; les visages sont délicats, les mains expressives racontent.
Le projet de Gédéon Sillac est d’interroger les anciens du Revermont et de transcrire leurs souvenirs par le pinceau. Ces portraits seraient ensuite exposés dans des lieux publics, en forme de mémoire collective.
Le deuxième lauréat, Laurent Bourgon, a installé sa société DSVT à Thise. Il crée des logiciels de chronométrage sportif qu’il exporte et installe dans 27 pays.
En partenariat avec les montres Péquignet et Isaquartz, il perpétue le savoir-faire comtois dans des épreuves prestigieuses: Grands Prix du Brésil, du Venezuela, jumping de Deauville, 6 jours, Bol d’or …
Lauréat en sports, le judoka, Ghislain Lemaire; originaire de Lure et installé à Belfort vise lui aussi les Jeux Olympiques.
Vice-champion d’Europe en 1992 et 1997, champion de France en 1996, médaille de bronze aux Championnats du monde en 1997, c’est à l’âge de 7 ans qu’il a commencé à souffrir sur le tatami: il en a 26 et une pugnacité qui nous a fait le sélectionner.
A Belfort, nous avons dit notre espoir d’être encouragés et soutenus par les autorités régionales, par les professionnels susceptibles de nous proposer des dossiers de candidature au Prix du Jeune talent du Jura Français, par les entreprises, par les lauréats eux-mêmes: dans ce passage de relais, ils ont aussi leur responsabilité.
Michèle Maugain
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Ce que nous savons d’eux aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Gédéon Sillac a poursuivi sa carrière artistique. En 2011 un article dans Le Progrès nous apprend l’installation de sa galerie à Lyon. Le Progrès le défini comme peintre, sculpteur musicien, et « Luthier expérimental ».
Magnifique ! Humour, force et tendresse sont toujours là. Par contre, le projet 1998 de Gédéon consistant à transcrire par le pinceau les souvenirs des anciens du Revermont n’apparait pas clairement ici. Peut-être une mauvaise lecture ou dans une autre exposition ?
Si vous passez par Lyon, nous vous invitons à visiter son atelier sur les pentes de la Croix Rousse au 9 rue Burdeau Lyon 69001. En attendant vous pouvez parcourir quelques exemples de ses travaux sur son site internet Atelier Gédéon Sillac.
Laurent Bourgon capitalise sur son métier qui lui a valu le Prix du Jeune Talent du Jura Français et va au delà du chronométrage.
Dans le site de l’association Astro Image Processing qui organise des stages d’Astrophotographie et dans lesquels Laurent intervient, il se présente ainsi :
Laurent Bourgon, 38 ans, chef d’entreprise d’électronique & chronométrage à Thise (25), marié 2 enfants
J’ai débuté l’astronomie en 1988 à Jules-Haag au club astro avec F. Suagher, puis à l’AAFC avec un ami C. Nedey qui me prêtait son 90mm.
Habitant à Morteau, j’ai acheté mon 1er instrument un LX200 10″. Déménageant près de Besançon l’observation était impossible à cause de la pollution lumineuse entrainant un déplacement vers le haut Doubs pour pouvoir observer (1h mini) + mise en place. La photo était difficile. D’où l’idée de construire un observatoire.
J’ai choisi le site de Flagey chez mes parents ou je disposais d’un terrain donné par ces derniers, à 500 mètres des maisons avec une très bonne qualité de ciel et très peu de pollution lumineuse.
A présent le site est opérationnel, et fort de mon expérience, il est entièrement en réseau Ethernet et donc pilotable à distance.
Sous la coupole sirus de 3.50m motorisée, j’ai une monture Paramount avec un Meade SC 14″, une TEC140 et une TMB92. Mon site : www.felopaul.com
Jargon de spécialiste, certes, mais visitez son site et partez dans les étoiles avec parfois l’aide des logiciels qu’il a développé et met à la disposition des initiés.
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Ghislain Lemaire, toujours actif et licencié à l’ASM Belfort.
Ghislain Lemaire, judoka, né le 7 août 1972 à Lure dans la Haute-Saône.
Après avoir débuté au club du Judo Club Saint Germain, il est actuellement licencié à l’ASMB belfort. Il concourait dans la catégorie des moins de 100 kg. Ambidextre, sa technique de prédilection était Yoko tomoe nage. Il est ceinture noire 6e dan.
Il est Médaille d’or de la jeunesse et des sports (Promotion du 14 juillet 2009).
source Wikipedia – Tout son palmarès sur Wikipédia. Ce Palmarès ne tiendrait pas sur cette page. Nous ne mentionnerons que les plus récents:
Ghislain Lemaire a conquis 11 podiums européens et mondiaux individuels et par équipes en senior.
2005-2006 3e aux Championnats du Monde par équipes (Paris) Sélectionné aux Championnats du Monde (Le Caire) 2004-2005 Vainqueur des Championnats de France 1ère division Vainqueur des Jeux Méditerranéens 2003-2004 Vainqueur des Championnats de France 1ère division Quart de finaliste aux Jeux olympiques d’Athènes |
Pour finir, nous vous proposons de visionner un combat ou une petite valse sur Youtube.
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Alexandre Jeannerod | 1er | 5000 Francs | pareur d’animaux – pédicure des sabots des bovins et des équidés. |
Jérôme Cozeret | Mention particulière | ??? | Inventeur – répartition du freinage pour bicyclette |
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Article du Jura Français N 243 Juillet – Octobre 1999 |
Deux lauréats préoccupés de la santé des animaux et de la sécurité des cyclistes
La remise du Prix 1999 du Jeune Talent du Jura Français s’est déroulée dans le hall de réception du Conseil général du Jura qui a offert un excellent et généreux vin d’honneur.
Notre hôte, Claude Muyard, vice-président du Conseil général et Président du Comité départemental du tourisme, félicita notre association de son initiative de choisir Lons-le-Saunier et le Jura pour remettre son Prix 99 du Jeune Talent.
D’ailleurs, il s’intéressa de très prés aux réalisations des deux lauréats présentées avec chaleur par François Perrot, Président de l’association le Jura Français, et avec tous les détails souhaitables par Michelle Maugain, vice-présidente et cheville ouvrière de ce Prix.
• Alexandre Jeannerod, pareur d’animaux (Etalans). Il se présente comme un pédicure des sabots des bovins et des équidés. Par un traitement préventif ou curatif qui consiste notamment à couper la corne superflue d’une manière régulière et adéquate, il évite beaucoup de souffrance aux animaux ainsi soignés. Seul pareur professionnel en Franche-Comté, Alexandre Jeannerod veut aller plus loin. Il cherche à mieux s’équiper (achat d’une cage de contention professionnelle). Il veut en même temps sensibiliser les éleveurs à soigner les sabots de leurs Montbéliardes ou de leurs chevaux comtois. Il a reçu le Prix et un chèque de 5000 francs. |
• Jérôme Cozeret, inventeur (étudiant à Besançon). Il a mis au point un système de répartition du freinage pour bicyclette. Une sorte d’A.B.S. pour vélo. En agissant sur une poignée de frein, les deux roues ralentissent progressivement et fermement. En effet, par le biais du répartiteur imaginé par Jérôme Cozeret, la force exercée par la poignée se porte sur les deux roues d’une manière équilibrée. D’où un freinage efficace évitant la perte de contrôle de la bicyclette. Pour son invention, déjà primée par « Science et vie Junior », Jérôme Cozeret a reçu une mention particulière dans le cadre du Prix 1999 du Jeune Talent du Jura Français. |
Avec de gauche à droite en premier plan:
Jean Claude Soum Directeur délégué du Jura Français. Claude Muyord Vice-Président du Conseil Général du Jura, François Perrot Président du Jura Français, et Michelle Maugain Vice-Présidente du Jura Français
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Ce que nous savons d’eux aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Alexandre Jeannerod :
Le parage, c’est le pied ! interview réalisé par l’organisme professionnel agricole « Conseil Elevage 25-90 » présente le métier d’Alexandre ainsi que sa carte de visite.
Le parage une fois par an permet d’éviter 80% des boiteries et de rectifier l’aplomb. Alexandre JEANNEROD , pareur et Alain JEUNOT, éleveur, témoignent. Lire la suite…
Alexandre Jeannerod :
pareur depuis 1999,
8 000 vaches parées sur le plateau du doubs (60 à 80 par jour en hiver)
Avec ce résultat, il n’a pas besoin de figurer sur le pages jaunes, car il est suffisamment connu et habite toujours à Etalans (cf. Pages blanches et Bulletin municipal d’Etalans).
Donnez-nous quand même de ses nouvelles, si vous en avez.
Jérôme Cozeret :
Pour Jérôme aussi, si vous avez plus d’information, faites le nous savoir, ou bien qu’il nous en donne directement.
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Sophie Dornier | 1ère | 5000 Francs | prototypiste en maroquinerie au sein de la société Créations Perrin. |
Extraits de l’article du Jura Français N 248 Septembre – Décembre 2000 |
La lauréate Sophie Dornier, prototypiste en maroquinerie
(…) Après la distillerie Guy, les salons de l’Hôtel de ville de Pontarlier. Là nous attendent Dominique Benoit-Gonin, maire adjoint chargé de la culture et du patrimoine et un buffet convivial pour la remise du Prix du Jeune Talent du Jura Français 2000.
Bien entendu notre président François Perrot et notre vice-présidente responsable du Prix remercient notre hôte et félicitent chaleureusement la lauréate, Sophie Dornier.
Née à Pontarlier, Sophie est une jeune femme vive et souriante de 24 ans. Elle est prototypiste en maroquinerie au sein de la société Créations Perrin.
Il s’agit d’une PME qui compte deux sites, l’un Orchamps-Vennes (une quinzaine d’employés, 46 km au SE de Besançon), l’autre à Tergnier (une quarantaine d’employés, département de l’Aisne).
Le métier de Créations Perrin : la fabrication de bracelets en crocodile pleine peau à 85% mais aussi dans d’autres matières nobles.
Ce sont des articles entièrement faits à la main, avec une précision tout horlogère. Ils sont d’une qualité impeccable, et pour cause, puisqu’ils sont destinés à équiper des montres haute de gamme dont les prix varient entre quelques milliers et plusieurs millions de francs.
A Orchamps-Vennes, Sophie Dornier complète l’activité traditionnelle de la PME, en créant en maroquinerie divers modèles comme de petits porte-cartes, ou des porte-documents destinés aux horlogers vendant des montres.
Son activité s’intègre dans un processus artisanal de production en petites séries. Elle met donc au point des prototypes, s’occupe de l’outillage nécessaire et forme le personnel chargé de la fabrication.
A la question comment devient-on prototypiste en maroquinerie? Sophie Dornier raconte.
Après une licence d’histoire et géographie (Besançon), elle cherche à exercer un métier manuel et choisit le travail du cuir.
Elle entre à l’Ecole Baudard de Grand Charmont. L’établissement est célèbre car son fondateur, dont il porte le nom, a été un expert, trois fois meilleur ouvrier de France en sellerie, en gainerie et en sellerie-maroquinerie. Ses élèves sont à 95% embauchés par la fameuse maison de luxe, Hermès, qui possède une unité de fabrication à Seloncourt (spécialité le sac Kelly).
Après avoir obtenu son diplôme en sellerie-maroquinerie d’art de l’Ecole Baudard, la jeune femme fait un stage dans une entreprise spécialisée dans le bracelet montre (Interstrap, Mamirolle). En septembre 1999, elle entre chez Créations Perrin où elle réussit pleinement et dirige, en dépit de ses vingt quatre ans, deux petites équipes de personnes plus âgées à Orchamps-Vennes et à Tergnier.
La stratégie de l’excellence grâce au personnel
Créations Perrin est la filiale à 100% d’une entreprise suisse de la Chaux de Fonds, Schweizer & Schoepf, bien connue dans le métier du bracelet montre où elle excelle depuis 130 ans. L’un des gérants, Jean Blanc, ne cache pas sa satisfaction que son employée, Sophie Dornier, ait obtenu le Prix du Jeune Talent du Jura Français. …
Bravo à notre lauréate
Sophie Dornier, 24 ans, créatrice en maroquinerie d’art dans une PME du Haut Doubs.
La création du Prix du Jeune Talent du Jura Français est due à l’attachement passionnés des Comtois à leurs racines et à la volonté de notre association d’être dynamique et tournée vers l’avenir. Rigoureux quant à l’examen des dossiers et au respect des seules compétences, nous demandons aux candidats de nous présenter leur projet professionnel. En cette année 2000, notre choix s’est porté sur Sophie Dornier, prototypiste en maroquinerie d’art: élève de l’école Robert Boudard*, elle en est sortie en novembre 1998 avec un «diplôme de sellier-maroquinier d’art». Après une première expérience professionnelle, elle entre dans l’entreprise Création Perrin d’Orchamps-Vennes et lui soumet son projet : «créer une unité de maroquinerie intégrée à un site de production bracelet, afin d’assurer la diversité de l’offre». En Octobre 99, notre lauréate réalise une première série de pièce pour un client, mais à partir d’un modèle Perrin: un article en rend compte dans une revue professionnelle internationale et souligne «la très haute qualité de la finition». Deux mois plus tard, Sophie Dornier se voit confier la réalisation complète, c’est à dire la création, la réalisation d’un prototype et la production d’une série. Mais dans une entreprise, il faut aussi se soucier de la formation : Sophie forme 3 personnes pour le site d’Orchamp-Vennes et un chef d’équipe pour celui de Tergnier qui assure la production destinée à la marque Rolex. Cet été face, aux demandes croissantes, une unité de production est mise en place à Orchamps-Vennes pour les petites séries et le développement de nouveaux produits. Le projet de Sophie Dornier est de créer d’ici 3 ans, dans l’entreprise, un centre indépendant qui ne travaillerait que la maroquinerie. Mais quel est donc l’âge de Sophie Dornier pour qu’elle ait une formation de haut niveau, une maturité suffisante pour former des personnels et convaincre une entreprise de création que son projet ambitieux sera facteur de développement? Tout juste 24 ans à la remise du Prix: nous lui souhaitons chaleureusement d’ajouter toujours de la valeur à son jeune talent. |
Michelle Maugain
(*) M. Roberd Boudard a été lui-même distingué à plusieurs reprises comme Meilleur Ouvrier de France; il a créé à Montbéliard une école dont les élèves sont régulièrement recrutés pour la réalisation des produits Hermès.
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Ce que nous savons d’elle aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Sophie Dornier après avoir été prototypiste chez Brasport SA et responsable d’atelier à la Chaux-de-Fond (de 2004 à 2008) Sophie Dornier a lâché la bride en créant sa propre entreprise. : Les artisans selliers.
Rue du Progrès 37 CH-2400 Le Locle
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Pas de Prix du Jeune Talent en 2001 – Année de disette pour notre association.
Jura Français N 251 Juillet – Septembre 2001 |
L’appel lancé dans notre dernier numéro au paiement des cotisations en retard et aux dons destinés à nous permettre de reprendre dès 2002 l’attribution du Prix du Jeune Talent a commencé à être entendu…
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
F Guillaume | 1er | 750 € | staffiste ou staffeur ornemaniste |
Extrait de l’article du Jura Français N 255 Juillet – Septembre 2002 |
Nantua: musée de la Résistance, remise du Prix du Jeune Talent du Jura Français et délicieuses quenelles au bord du lac.
Enfin nous atteignons Nantua, capitale du Haut-Bugey et Haut lieu de la Résistance.
La remise du Prix du Jeune Talent a lieu à la mairie en présence du maire, M. Maille, et de Maurice Steiss (sociétaire du Jura Français, et chef de l’Armée Secrète de Nantua, sous le nom de René Il) après l’assassinat du Docteur Mercier ( René 1) le 14 décembre 1943.
Le lauréat est un jeune homme de 23 ans, de Chaucelle (Doubs), F Guillaume qui exerce le métier peu courant de staffiste ou staffeur ornemaniste.
Le staff consiste à mélanger du plâtre à mouler à de la toile de chanvre ou filasse pour la réalisation de toutes sortes de décorations, de moulures, de corniches etc ;
Monsieur le Maire nous offre le bienvenu verre de l’amitié et les billets d’entrée au musée de la Résistance.
Comme vous pouvez le constater, cet article ne précise pas le prénom du Lauréat et ne contient aucune photographie de la cérémonie.
Pour l’heure, nous ne sommes pas parvenus à identifier ce Lauréat et par voie de conséquence, ce qu’il est advenu de lui.
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Élisabeth Carray | 1ère | 750 € | « savoir coudre de la raie galuchat » – Maroquinerie et Articles de Voyage (Fabrication) |
Article du Jura Français N 259 Juillet – Septembre 2003 |
Un champion de l’aérographe
Vice présidente de notre association et inlassable animatrice du Prix du Jeune Talent du Jura Français depuis sa création, Michelle Maugain en expose le règlement : Avoir moins de trente ans et réalisé concrètement un projet dans les secteurs de l’artisanat notamment.
Elle rappelle que certains lauréats des années précédentes ont été consacrés au niveau national (ex : Florence Guyot de Septfontaine, femme arbitre connue sur tous les terrains de France…)
Enfin, elle souligne que notre association ne bénéficie d’aucune subvention pour financer cette distinction comtoise.
Elle annonce qu’une mention spéciale est décernée à Florent Faivre, créateur de l’atelier «Aero Concept» à Vaujeaucourt (Doubs) où il réalise des peintures personnalisées à l’aérographe sur des motos, des casques et voitures.
L’assistance applaudit et retient son souffle.
Élisabeth Carray lauréate 2003
savoir coudre de la raie galuchat
Michelle Maugain poursuit :« Le lauréat 2003 du Jeune Talent du Jura Français est une lauréate, c’est Élisabeth Carray ».
Une jeune femme de taille moyenne sort du rang décidée et rayonnante. Michelle Maugain précise : «Nous allons lui remettre un chèque de 750 €, cette somme provient uniquement de la générosité de nos adhérents.»
Elle insiste avec raison : « Ce geste traduit à la fois leur attachement passionné à leurs racines et leur volonté de faire vivre une association dynamique et tournée vers l’avenir. »
Élisabeth Carray un peu intimidée s’enhardit devant les compliments que suscitent ses articles en cuir exposés sur une grande table.
Elle a 28 ans, deux frères et son père est kinésithérapeute.
Elle était paysagiste et voulait aménager des espaces verts. Mais point de travail. Son compagnon, Jérôme l’incite à se lancer dans le travail du cuir, en s’inscrivant à la célèbre école Boudart de Grand Charmont, c’est ce qu’il a d’ailleurs fait lui-même. Elle suit son conseil et obtient un diplôme très apprécié des grands noms de la maroquinerie de luxe comme Hermès.
Elle travaille à la Manufacture puis çà et là et elle décide finalement de s’établir à son compte avec Jérôme.
Ils créent en janvier 2002 un atelier de sellerie et de maroquinerie de luxe à Pierrefontaine-lès-Blamont (Doubs).
Élisabeth vend sa moto pour acheter les premiers outils.
Et au travail ! Un travail délicat puisqu il s’agit de couper, tailler et coudre le cuir pleine fleur et des cuirs peu connus et rares comme la raie galuchat. Un travail qui fait appel non seulement à la dextérité manuelle mais aussi au sens de la ligne et des couleurs.
La clientèle, toujours plus nombreuse pousse la porte de l’atelier BAO à Pierrefontaine-Iès-Balmont ;
Les commandes par téléphone se multiplient. Il est vrai qu’ici on est sûr de trouver des articles très divers (sacs, portemonnaie etc.) de haut de gamme et même on peut passer commande de pièces originales.
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Ce que nous savons d’elle aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Élisabeth Carray a créé son atelier :
L’atelier BAO
Depuis le 1er janvier 2002, la commune de Pierrefontaine compte parmi ses entreprises un atelier de maroquinerie-sellerie d’art.
Cet artisan fabrique sacs, accessoires et autre maroquinerie à la main, sur mesure et au goût du client, en associant les cuirs et les couleurs. Les objets sont conçus dans des cuirs de grandes qualité du plus classique, bovin ou crocodile, ou plus exotique comme le kangourou ou la raie galuchat.
De très jolies idées cadeaux pour toutes les bourses et tous les goûts sont à découvrir.
Atelier BAO Élisabeth Carray 1 rue de la Fontaine Tél : 03.81.35.17.09 E-mail : BAOBAO@CLUB-INTERNET.FR |
Malheureusement il semble être fermé depuis le 25 Novembre 2014.
si vous avez plus d’information, faites le nous savoir, ou bien qu’elle nous en donne directement. De même pour notre aérographe, Florent Faivre, mention spéciale du Jura Français pour lequel nous n’avons trouvé aucune information.
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Jean-Charles Jacquet | 1er | 750 € | inventeur d’une débroussailleuse singulièrement performante
Une «débuissonneuse» |
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Article du Jura Français N 263 Juillet – Septembre 2004 |
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Un Jeune Talent si attentif à la Nature
Un jeune Jurassien luttant contre les broussailles
L’excellence est donc ici. Aussi, la remise du Prix du Jeune Talent du Jura Français 2004 a-t-elle trouvé une ambiance propice d’autant plus que le lauréat est un Jurassien de 22 ans et que son invention va au cœur de tous les Francs-Comtois soucieux de préserver l’inestimable nature qui les entoure.
Jean-Charles Jacquet (né à Foncine le Haut) est l’inventeur d’une débroussailleuse singulièrement performante, d’une «débuissonneuse» pour reprendre le terme forgé par l’auteur.
Fiché au bout d’un bras mécanique d’une sorte de tracte-pelle, l’engin arrache avec force, les buissons et autres petits arbustes tout en préservant la terre végétale en place. Pas de repousses possibles et respect de la biodiversité environnante.
L’expérimentation de l’engin est réalisée en liaison avec le Parc Naturel Régional du Haut Jura, dans le cadre de la mise au point d’un guide d’ouverture des espaces embroussaillés.
Jean-Charles Jacquet, ayant un BTS de machiniste agricole préparé au lycée de Mâcon, a créé une micro entreprise de travaux agricoles pour développer son invention.
Un chèque de 750 Euros lui a été remis par Daniel Maugain le Président de l’association qui a précisé que ce montant résulte de la seule générosité des adhérents du «Jura Français» traduisant à la fois leur attachement passionné à leurs origines et leur volonté de faire vivre une association dynamique et tournée vers l’avenir.
Il a rappelé que bon nombre des précédents lauréats du Prix du Jeune Talent du Jura Français connaissent de brillantes réussites non seulement au niveau régional mais national, voire international.
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Ce que nous savons de lui aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Jean-Charles Jacquet, né le 3 juillet 1982, a en effet créé sa société JTA Chez Valentin dont il est quo-gérant avec Claude Jacquet.
Son invention est brevetée ! (patents/EP1576871A1)
En voici quelques détails :
De très nombreux sites de sociétés ou de dirigeants d’entreprise le référencent. Pour n’en citer que deux proches de notre cœur de région : Jura-Foncine.com et MadeinJura.com
JTA Chez valentin gagne de nombreux marchés publics dans le cadre de Natura 2000 avec à titre d’exemple, chez nous, celui remporté avec la communauté de communes Haut-Jura Saint-Claude.
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– Aidez nous à poursuivre cette aventure – Faites un Don (*) – Comme il est souvent précisé, le montant du prix résulte de la seule générosité des adhérents et sympathisants du «Jura Français» traduisant à la fois leur attachement passionné à leurs origines et leur volonté de faire vivre une association dynamique et tournée vers l’avenir. Faites un Don (*) ( * ) en utilisant le bordereau d’abonnement, même si vous ne souhaitez pas vous abonner ou si vous l’êtes déjà. |
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Alexandre Rognon | 1er | 750 € | entreprise de fabrication et d’entretien de cycles |
Extraits des articles du Jura Français N 267 Juillet – Septembre 2005 |
Le Mot du président
(…) Mais, comme il se doit, la vedette de la matinée a été le jeune lauréat. Alexandre Rognon. Il a vraiment conquis le cœur du public présent, par la fraîcheur avec laquelle il s’est exprimé pour nous « raconter sa petite histoire », révélatrice de son équilibre et de ses qualités.
Chaque année, au moment de la recherche de candidats, pour laquelle nous disposons de peu d’appuis (comme si personne ne connaissait ni ne s’intéressait aux jeunes créateurs), nous nous demandons si nous parviendrons à trouver des candidats de même niveau que les lauréats précédents. Chaque année, la magie opère et nous retrouvons ces qualités d’enthousiasme, de dynamisme, de professionnalisme dans le métier choisi, mais aussi ce supplément d’âme, dans la personnalité du lauréat.
Il faudra un jour, organiser une manifestation pour regrouper les lauréats, distingués depuis la création du prix.
Quelle satisfaction collective pour notre association que de contribuer à mettre en avant et soutenir des jeunes si attachants et talentueux ! Nous sommes ainsi incités à faire davantage en faveur de jeunes qui le méritent et pour qui l’époque n’est pas toujours si facile. Les idées ne manquent pas ; nous en avions déjà évoqué quelques-unes lors de notre assemblée générale. Des moyens financiers seraient nécessaires; peut-être pourraient-ils être mobilisés auprès d’entreprises susceptibles de coopérer dans de telles actions. Mais il faut d’abord et surtout… du temps de volontaires prêts à prendre en charge tout ou partie de la réalisation de ce genre d’actions.
Je lance donc un nouvel appel à tous les adhérents : vous avez envie de participer à de telles actions, vous avez des idées et vous êtes prêts à contribuer à leur mise en œuvre ? Faites vous connaître et travaillons ensemble.
Daniel Maugain
Prix du Jeune Talent 2005 :
encore un grand cru !
Le lauréat, Alexandre Rognon, 25 ans a créé près de Morteau une entreprise de fabrication et d’entretien de cycles. A la lecture de son dossier trois éléments ont été déterminants.
Tout d’abord l’aptitude à rebondir, ou plutôt « à se remettre en selle ».
Entre 11 et 22 ans, Alexandre participe aux courses cyclistes régionales et se classe parmi les meilleurs, avec l’espoir de devenir professionnel. A 22 ans, un grave problème de santé lui interdit toute carrière sportive. Il faut changer de voie. Comme bien des Franc-comtois, Alexandre a travaillé en Suisse. C’est le moment de valoriser cette expérience ; en 2003, il crée sa marque, Alexand’Ro, et son entreprise, chez lui, au Bélieu.
Il y montre un deuxième point fort : le souci d’une qualité rigoureuse au service du client.
Dans son atelier, le lauréat répare des vélos et surtout, en conçoit, à la demande, pour fournir un produit parfaitement adapté, il doit d’abord prendre en compte le niveau sportif du client, son poids, sa morphologie, enfin, l’esthétique souhaitée. Pour les fournitures, cadres et accessoires, Alexandre choisit la meilleure qualité et n’hésite pas à se rendre chez les fabricants. Sa devise :« mon métier est un art consacré au sport ».
Le dernier élément déterminant du dossier est l’ambition du projet exprimé.
Citons le lauréat: «II existe dans la Région un véritable savoir-faire. Je rêve de créer un cadre 100% made in Franche-Comté. ». En France, une seule entreprise de 4 personnes réalise encore des cadres, dans le Centre, … entreprise menacée de délocalisation.
Voilà pourquoi le Jura Français espère que le projet d’Alexandre Rognon sera entendu, au moment où l’on parle de « pôles de compétitivité » et de « patriotisme économique » et, pourquoi pas, dans la Pays de Montbéliard, qui s’est illustré, aussi, dans la fabrication de cycles.
N’oublions pas que ce jeune est revenu de Suisse en Franche-Comté pour créer son entreprise, choix qui mérite d’être souligné.
Vivement félicité par Monsieur Souvet, qui a apprécié, en expert passionné de cyclisme, deux splendides vélos de marque Alexand’ Re, le lauréat s’est vu remettre, sous des applaudissements nourris et chaleureux, le diplôme du Jeune Talent 2005 et un chèque de 750 euros, fruit de la solidarité des adhérents.
Michelle Maugain
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Ce que nous savons de lui aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Alexandre Rognon, aptitude à rebondir ? à n’en pas douter ! le souci d’une qualité rigoureuse ? assurément !
l’ambition du projet exprimé : << Je rêve de créer un cadre 100% made in Franche-Comté >>…
… Le rêve s’est adapté à la réalité
Mais il doit y avoir de bonnes raisons comme l’explique Alexandre dans le Journal du Haut-Doubs « C’est à dire » N°155 – 1 Juin 2010 – page 42 « La page du Frontalier » où l’on titre : Des Français entrepreneurs en Suisse – La French touch à La Chaux-de-Fonds
Deux Français – Alexandre Rognon et Édouard Ryser ont ouvert un magasin de cycles à La Chaux-de-Fonds.
L’herbe est-elle plus verte chez le voisin ?
Pour Alexandre Rognon qui a tenu un magasin de cycles au Bélieu avant de migrer vers la Suisse, entreprendre en Suisse serait “beaucoup plus simple en terme administratif et moins coûteux au niveau des coûts salariaux” dit-il.
Avec Édouard Ryser, il a ouvert – il y a un an – un magasin de 250 m2 à l’entrée de La Chaux-de-Fonds en venant depuis Saignelégier. Si les deux compères se sont installés dans le canton de Neuchâtel, “ce n’est pas uniquement pour les avantages fiscaux suisses mais pour bénéficier du rayonnement de La Chaux-de-Fonds, la plus grande ville du secteur.” Les clients suisses ont visiblement adopté la touche de nos “Frenchies”.
“Ce n’est pas la même clientèle qu’en France, résume Alexandre. Les Suisses discutent moins le prix mais seront intransigeants sur la qualité, le service après-vente et les petits détails. Quant au suivi des fournisseurs, il est bien meilleur ici” dit-il.
Édouard Ryser – ancien cycliste au vélo-club des canton de Morteau-Montbenoît – gère la partie réparation tandis qu’Alexandre Rognon s’occupe de la vente et des commandes.
Les clients, en majorité des Suisses, viennent de Berne ou Neuchâtel.
“Même si nous sommes dans une région où les conditions climatiques ne permettent pas toujours de faire vélo, il y a ici une originalité : beaucoup partent rouler en stage en Italie par exemple” explique Alexandre Rognon. Conséquence : ils vendent des vélos de route même en hiver, sans compter la partie réparation.
Les Français sont quelques-uns à passer la frontière. Encore faut-il veiller à bien déclarer son achat une fois la douane passée. Si les deux compères réussissent à fidéliser leur clientèle, c’est aussi grâce à leur vie de sportif. Alexandre et Édouard viennent en effet de boucler le marathon de Paris (62ième pour Alexandre en 2h33, 514ième pour Édouard en 2h52) et vont préparer le marathon de Berlin programmé le 26 septembre.
Entre deux réparations et deux ventes, ils tombent la chemise pour enfiler short et baskets. Peut-être la recette pour bien conseiller leurs clients.
E.Ch.
Une réussite quand même, et à 100% | ||
Alexand’Ro Edouard’O Passion Vélo Sàrl Rue Fritz-Courvoisier 55, 2300 La Chaux-de-Fonds, Suisse tél +41 (0) 32 968 09 00 info.alexandro@bluewin.ch |
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Lor Oberre | 1ère | ??? € | Créatrice de luminaires – De Lor à la Lumière (SARL) |
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Extraits des articles du Jura Français N 272 Octobre – Décembre 2006 |
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Le Mot du président
Comme il est de tradition, ce bulletin évoque la remise du prix du JeuneTalent 2006 et nos rencontres au pays des 29 et 30 août. Le dossier met à l’honneur Saint-Claude et sa région, où se sont déroulées ces deux journées appréciées par les nombreux participants. Cette réussite doit beaucoup :
• à l’intérêt de visites variées et à la remarquable organisation d’ensemble de ces deux journées ; il faut en remercier vivement Jean-Claude Piron ;
• au formidable accueil de la municipalité de Saint-Claude et de son maire, Jean-Louis Millet, qui a tout fait pour que la cérémonie de remise du prix mette bien en valeur la lauréate ;
• au plaisir de découvrir la personnalité attachante de Lor Oberre et la «belle histoire» d’une transmission d’entreprise entre André Mouget et son ancienne stagiaire.
Chaque année les membres de l’association découvrent, avec bonheur, la personnalité, l’enthousiasme et le talent du (ou de la) lauréat(e). Cette action valorise aussi l’association, comme en témoignent les réactions de ceux qui nous accueillent pour cette manifestation ou les articles de presse qui la relatent. …
Daniel Maugain
Deux journées au pays bien remplies, les 29 et 30 août (2006)
A tire-d’aile vers Saint-Claude, pour le prix de Lor
… Monsieur Jean-Louis Millet, maire de Saint-Claude, nous accueille en gare et nous fait le plaisir de déjeuner avec nous : c’est le moment de mettre au point les derniers détails de la remise du prix du Jeune Talent prévue en fin d’après-midi. …
Nous gagnons le beau salon d’honneur de l’Hôtel de Ville pour la manifestation organisée autour de Lor Oberre.
L’assistance est nombreuse : personnalités politiques, membres de la municipalité et d’associations, plusieurs « Meilleurs Ouvriers de France » et, bien entendu, adhérents et amis du Jura Français. Tout est prêt pour la remise du prix du Jeune Talent 2006 et pour projeter sur écran les œuvres de la lauréate et de son mentor.
Est-il encore nécessaire de présenter Lor Oberre ? Ces derniers mois, la presse franc-comtoise a consacré plusieurs articles élogieux et mérités à la jeune créatrice, lauréate du Jura Français 2006.
Rappelons rapidement son itinéraire.
Étudiante en BTS design d’objet, Lor effectue son 1er stage de création auprès d’André Mouget, fabricant et restaurateur de luminaires en laiton, à Morre (25).
Dans cet atelier extraordinaire, elle se prend de passion pour le travail du métal et décide de compléter sa formation par un CAP de monture en bronze à Saint Amour, Nouveau stage auprès d’un célèbre créateur parisien de luminaires, puis une année de formation chez M. Mouget, avec la ferme intention de monter sa propre entreprise.
Lor a bien choisi : son maître de stage, dont la réputation est internationale, crée depuis plus de 30 ans des luminaires pour des particuliers et des lieux prestigieux : bâtiments officiels, religieux, ONU (Palais Wilson de Genève). C’est en équipe que le maître et l’élève réaliseront au début de 2006 et en 4 mois une commande fabuleuse pour le Puy du Fou : 137 luminaires, dont 2 lustres d’1,50 m. sur 3 m. de haut.
En avril, la municipalité d’Ornans met à la disposition de Lor (lauréate du Prix Défi-Jeunes) un grand bâtiment, clair et bien situé ; le tout nouvel « atelier des frères lumière » s’y installe. M. Mouget n’a pas fermé son entreprise, mais l’a transmise à cette jeune femme de 23 ans dont il connaît la compétence, l’humour et la force de caractère.
L’assistance ne s’y est pas trompée, qui a applaudi avec émotion et enthousiasme les deux acteurs de cette réussite et souhaité à Lor un avenir radieux. L’accueil chaleureux de Monsieur Millet et de ses collaborateurs a grandement contribué au plein succès de cette manifestation. …
Michelle Maugain
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Ce que nous savons d’elle aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Lor Oberre :
Admirez son travail dans son atelier. une vidéo à vous éblouir :
De Lor à la Lumière – Lor Oberre, créatrice, restauratrice de luminaires, Ornans, France
Quelques étapes de réalisation de ce magnifique lustre
Autres liens utiles : La Ville d’Ornans ; En Franche-Comté.org ; Le magazine des jeunes en Franche-Comté
Et bien sûr son Site, qui bien que meilleur que le nôtre, est un peu sombre et n’illustre pas, de mon point de vue, son slogan « De Lor à la Lumière »
Lor OBERRE
Création, fabrication, restauration de luminaires
De Lor à la Lumière
12 Ruelles des Tanneries
25290 Ornans
Téléphone : 03 81 83 32 45
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Guillaume Coppola | 1er | 1000 € | Pianiste sur la scène internationale |
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Article du Jura Français N 276 Octobre – Décembre 2007 |
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Guillaume COPPOLA
lauréat 2007 du Prix du Jeune Talent du Jura Français
Pour présenter le lauréat, 3 chiffres sont utiles: à 28 ans, il a derrière lui 20 années d’étude et de pratique. En 2007, il aborde la scène internationale.
Né à Besançon en 1979, Guillaume Coppola fait ses classes au Conservatoire National de Région : il en sort avec les plus hautes récompenses. Admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, le lauréat y obtient un premier prix de piano et de musique de chambre.
Cette jeune carrière se caractérise par la recherche de l’excellence, comme en témoignent les lettres de recommandation, articles de presse et avis des professeurs, tel le maître Dmitri Bashkirov qui, en 2003, saluera« le pianiste talentueux et profondément musicien (qui) séduit par son jeu sincère, réfléchi et passionné ».
Lauréat – entre autres – de la fondation Cziffra, de l’Adami et de Déclic, Guillaume est, sur 8 musiciens européens, le seul Français choisi pour la tournée internationale 2006-2007 de la série hollandaise « New masters on tour » qui lui assure des concerts à Amsterdam, Bratislava, Prague, La Haye. La critique est enthousiaste, partout.
Désormais, le lauréat souhaite jouer dans davantage de grands festivals et salles françaises prestigieuses, ce qui nécessite un agent artistique, un attaché de presse, un contrat avec une maison de disques pour des enregistrements professionnels.
Mais cette recherche de qualité s’accompagne chez Guillaume de générosité et d’un souci certain de la transmission: s’il enseigne le piano à l’Ecole Nationale de Musique d’Aulnay-sous-Bois, il joue aussi dans des collèges, des hôpitaux, des cliniques psychiatriques, car, dit-il, « pour emmener la musique classique partout, il faut aller dans des endroits hors du commun », Fidèle à ses racines et ouvert, Guillaume Coppola est décrit par Hervé Billaut, professeur au CNSM de Paris, comme « l’un des plus brillants représentants de sa région natale dont il porte les couleurs avec brio et passion ».
Remise du prix (de gauche à droite: G. Coppola, D. Roll, M. Maugain, D. Maugain, J. Thiriet) |
Cette année encore, la qualité du lauréat conforte « Le Jura Français », ses adhérents, ses donateurs, dans leur soutien aux générations nouvelles.
Michelle Maugain
Pour suivre la carrière du lauréat et connaître les dates et lieux de ses prochains concerts, consulter son site www.guillaumecoppola.com; dès maintenant, nous vous indiquons quelques dates pour le voir et l’écouter à Paris ou en Franche-Comté en 2008 : Musée Carnavalet, récital le 26 janvier à 15h – Musée des Beaux-Arts de Besançon, concert avec le baryton Marc Mauil/on le 27 février – Théâtre Bacchus à Besançon, récital le 16 mai – Institut hongrois à Paris, récital le 6 juin – Festival de Marast, concert avec le violoniste Régis Pasquier et l’Ensemble Tetraktys le 4 juillet. |
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Ce que nous savons de lui aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Guillaume Coppola :
Les références sont innombrables, tant ce virtuose est mondialement connu.
Ne vous lassez pas de le connaitre davantage ou de l’écouter en navigant sur les sites suivants (non exhaustif):
Son site bien sur ; Piano Bleu ; En replay sur France Musique (disponible jusqu’au 16/06/2017) ; CultureBox (Francetvinfo)
sur Youtube : GRANADOS – 5e Danse Espagnole – Guillaume Coppola, piano
Nous vous encourageons à vous renseigner sur ses prochains concerts et à achetez ses disques, ses CD (ici, pas de publicité en principe pour les sites marchands).
Un dernier commentaire, et nous devons nous arrêter là (pour laisser de la place aux autres) : Ce qu’en dit infoconcert:
« Un jeu sincère, réfléchi et passionné » (D.Bashkirov), « la sensibilité, la finesse et la fraîcheur » (Le Monde de la Musique), « un magnifique sens de la respiration musicale » et « un art consommé de la dramaturgie » (Altamusica): Guillaume Coppola est aujourd’hui reconnu comme un musicien des plus accomplis de la jeune génération. Son CD « Franz Liszt – Un portrait » paru chez Calliope a reçu les éloges des média: Diapason d’Or Découverte, ffff Télérama, le Monde: sélection des disques de l’année 2009, Coup de cœur de l’Académie Charles Cros, Coup de cœur Europe 1…
On a pu l’entendre dans une vingtaine de pays, des salles européennes prestigieuses comme le Concertgebouw d’Amsterdam, le Rudolfinum de Prague ou la Philharmonie de Bratislava, jusqu’à l’Asie de Shanghai ou Xiamen, en passant par l’Amérique du sud. Et bien sûr en France: Festival Chopin à Paris, Festival de l’Orangerie de Sceaux, Radio France et Montpellier, Folle Journée de Nantes en région, la Roque d’Anthéron dans le cadre des Ensembles en résidence, les Rendez-Vous de Rochebonne, les Solistes aux Serres d’Auteuil… Il participe à l’intégrale Chopin pour le bicentenaire de sa naissance, salle Pleyel en février 2010. Il est par ailleurs un invité régulier des émissions de France Musique. »
Ce qu’en dit aussi Fauvin .com… Allez voir, il n’y a vraiment plus de place dans cette page.
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Pierre Rupp | 1er | 1000 € | Créateur de la société Héritage Virtuel – images de synthèse, de monuments historiques… (associé à Loïc Thirion Lopez) |
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Article du Jura Français N 280 Octobre – Décembre 2008 |
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Rencontres au pays des 27 et 28 août 2008
entre nouvelles technologies et industries disparues
Pierre Rupp, lauréat 2008 du prix du Jeune Talent du Jura Français (Avec Loïc Thirion Lopez)
Cette année c’est à Besançon et plus précisément à l’hôtel de département du Doubs que nous avons été accueillis, avec chaleur et cordialité, par Monsieur Claude Jeannerot, Président du Conseil général, pour la remise du prix du Jeune Talent du Jura Français.
Cette manifestation s’est déroulée en présence des membres de notre association, mais aussi de nombreux responsables d’associations amies, qui avaient bien voulu répondre à notre invitation.
Le lauréat de 2008 est créateur de la société Héritage Virtuel. Cette société de services informatiques contribue à valoriser le patrimoine par la modélisation et la reconstitution, en images de synthèse, de monuments historiques ou de sites archéologiques.
Né en Alsace, Pierre Rupp est ensuite venu en Franche-Comté, où il a fait ses études au lycée Condorcet de Belfort, avant de les poursuivre à l’université de Besançon et d’y obtenir une maîtrise d’histoire médiévale, puis de préparer, en 2006, un master en histoire ancienne. Un an plus tard il crée, à moins de 30 ans, la SARL Héritage Virtuel, avec un ami, Loïc Thirion Lopez, ancien étudiant comme lui en histoire, qui dépasse de peu la limite d’âge fixée pour notre prix. Il sera associé par Pierre, à cette distinction, puisqu’ils partagent absolument tout dans la société dont ils sont cogérants.
Au sein de l’incubateur de Témis
Tous les lauréats que nous avons distingués sont des passionnés. Pierre lui, l’est doublement: passionné d’histoire et passionné d’informatique. C’est cette double passion associée aux incertitudes d’une éventuelle carrière universitaire dans le domaine de l’histoire, qui va le décider à se lancer dans une création d’entreprise.
Il va le faire, avec Loïc, de façon raisonnée et progressive. Il complète, d’abord, sa compétence en informatique par une formation universitaire d’un an, puis se « fait la main » en participant en tant qu’étudiant de l’université, à la réalisation, pour la ville de Besançon, des images de synthèse présentées lors de l’exposition « de Vesontio à Besançon, la ville s’expose ».
En novembre 2006, il rentre à l’Incubateur de Témis, où il va bénéficier des conseils et des services offerts par cette structure de l’université, pour affiner avec Loïc leur projet de création d’entreprise. En même temps, ils participent à la réalisation, sur commande du Conseil général du Doubs et de la Région Franche-Comté, du DVD « Besançon à l’époque de Louis XIV, l’empreinte de Vauban ». Enfin, c’est la création de la SARL, dans les locaux de la pépinière d’entreprise de Témis.
Les compétences de cette jeune société étant rapidement reconnues, les réalisations se poursuivent, au prix d’un travail acharné de 10 à 12h par jour, avec d’abord des commandes locales: film accompagnant l’exposition du tableau « La déploration sur le Christ mort » de Bronzino et film « Au coeur de la citadelle » présentant pour les nombreux visiteurs du site, les fonctions et la construction de la citadelle sous une forme très pédagogique. Puis les commandes au niveau national arrivent rapidement : des images fixes pour un prochain ouvrage des éditions Faton sur le palais de Darius en Iran ; une animation pour l’émission « Des racines et des ailes » diffusée fin 2007, sur le palais de Zeus du site de Cyrene en Libye ; des séquences d’un film historique sur l’évolution de la ville de Quimper, destinées à apparaître sur des bornes interactives de cette cité.
La première année est toujours une période difficile pour les créateurs d’entreprise ; Pierre et Loïc l’ont vérifié et ils n’ont pas ménagé leurs efforts. Mais les résultats de cette première année de la société Héritage Virtuel sont encourageants et leur permettent d’envisager, dans le cadre d’un développement maîtrisé, un prochain recrutement complémentaire. Nous souhaitons tous, bien entendu que cette dynamique se poursuive.
l’alliance de la formation universitaire et de l’utilisation des technologies modernes
Plusieurs éléments méritent d’être soulignés dans le projet ainsi distingué : une solide formation universitaire, complétée par la maîtrise des techniques modernes, pour envisager des métiers d’avenir; l’esprit d’entreprise, la capacité à affronter les difficultés et le goût de l’effort, absolument nécessaires pour sauter le pas de la création d’entreprise ; mais aussi les aides externes offertes par des structures pertinentes (Boutique de gestion, Incubateur et Pépinière d’entreprise de Ternis), si importantes pour faciliter les débuts d’une entreprise.
Au-delà, la pérennité et le développement d’Héritage virtuel, dans le domaine de la réalisation d’images de synthèse où la concurrence est certainement très vive, peuvent s’appuyer sur de véritables avantages concurrentiels: la compétence scientifique d’historiens permettant rapidité et précision (notamment pour toute la recherche documentaire), le souci de la qualité de prestations répondant aux attentes du client, avec la possibilité de le faire réagir au fur et à mesure de l’avancement de la réalisation.
Depuis 14 ans le Jura Français a distingué des jeunes talents dans des secteurs professionnels les plus divers, mais c’est aussi la première fois que le lauréat a une formation universitaire et utilise des technologies modernes.
Nous nous réjouissons de ces deux aspects et formulons tous nos vœux pour la réussite durable de la société Héritage Virtuel.
L’attribution de ce prix, avec sa dotation de 1000 euros, est pour notre association la marque d’un esprit de bénévolat et d’une solidarité active, valeurs auxquelles nous sommes très attachés ; nous savons que le lauréat saura, à son tour, faire preuve, au côté de l’association, du même état d’esprit.
Daniel Maugain
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Ce que nous savons de lui aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Pierre Rupp :
Comme indiqué dans la page Mentions Légales du site Héritage Virtuel:
Les contenus propres au site www.heritage-virtuel.com, tels que à titre d’exemple, les logos, les menus, les pages internet, le graphisme, qui font partie de heritage-virtuel.com, sont protégés par le droit d’auteur
La reproduction, totale ou partielle, quelle qu’en soit la forme, de heritage-virtuel.com, de ses contenus, est strictement interdite sans l’accord préalable et expresse sous forme écrite d’heritage-virtuel SARL
Ceci nous interdit donc de vous présenter ici les images et vidéos que nous avons admiré sur leur site.
Nous ne reproduirons que des extraits de ce qui est librement téléchargeable, comme leur livret de présentation et de ce qui est disponible sur d’autres sites comme par exemple : Traces Écrites News et 3DVF
Pierre a bien reçu le Prix du Jeune talent mais nous rappelons que Pierre a associé Loïc Thirian Lapez à ce prix (Loïc dépassait la limite d’age du règlement, age maximum fixé à 30 ans). Ils sont tout deux co-gérants de la société Héritage Virtuel.
Visitez le site Héritage Virtuel: Il se compose de trois grandes rubriques : Patrimoine, Industrie et Archi&Urba.
Vous pourrez ainsi en savoir plus sur leurs réalisations majeures.
Nous avons choisi d’illustrer ici le Patrimoine avec leurs réalisations pour les sites de Mathey Mandeure et des portes de Montbéliard
Mandeure, ville gallo-romaine nommée Epomanduodurum, apparaît après la création, aux Ier et IIe siècles, d’une place militaire et d’un lieu de culte celtique.
Le village connaît son apogée au VIe siècle avec la construction d’un port sur le Doubs et d’un théâtre qui permet à Mandeure de devenir le site archéologique le plus important de Franche-Comté après Besançon.
La ville de Montbéliard a entrepris de nombreuses fouilles archéologiques qui ont mis en évidence des portes de la ville. Ces travaux ont permi la restitution en 3d de ces éléments architecturaux.
Dans la rubrique Patrimoine, nous nous sommes attardés sur les Vidéos et en particulier sur le film Mandeure. Nous vous invitons à visionner les quelques neufs vidéo proposées (morceaux choisis).
Consultez ou Téléchargez leur livret de présentation et de méthodologie, il est magnifique !
85E rue de Belfort
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Leslie Boulin-Raulet | 1ère | 1000 € | Violoniste – ou comme elle se définit, comme musicienne qui utilise le violon |
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Extraits des articles du Jura Français N 284 Octobre – Décembre 2009 |
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Le mot du Président
(…)
Encourageons les jeunes
Enfin, ce bulletin nous offre le plaisir d’évoquer la personnalité, comme toujours très attachante, de la lauréate du prix du Jeune Talent. Vous verrez que la tradition d’excellence ne se dément pas avec cette jeune et brillante musicienne.
Il y a 2 ans, la musique avait déjà été à l’honneur, avec le jeune pianiste Guillaume Coppola. Vous serez certainement très heureux de savoir que le projet dont il nous avait parlé en 2007 s’est concrétisé, avec la sortie en septembre de son premier CD, tout entier consacré à Liszt. Ce disque a été plébiscité par les radios et a reçu un accueil élogieux de nombre de musiciens et de critiques. Délicate attention de Guillaume: il m’a fait parvenir ce CD, avec en dédicace une pensée pour Michelle (et à travers elle le Jura Français), «dont les encouragements et les voeux ont sans doute contribué à la réussite de ce projet». Je souhaite plein succès à cette remarquable interprétation de la musique de Liszt et je pense que ce CD (Franz Liszt «un portrait» par Guillaume Coppola, Maison de disques Calliope) peut être une belle idée de cadeau, en cette fin d’année qui arrive.
Avec tous mes voeux de santé et de bonheur pour chacune et chacun de vous.
Daniel Maugain
Jeune Talent du Jura Français 2009 :
Leslie Boulin-Raulet, violoniste
Originaire de la région de Dole, Leslie est née voici 24 ans dans une famille où on aime la musique. Dès son plus jeune âge, elle est attirée par les instruments et tout particulièrement le violon qu’elle commence à apprendre à 5 ans, auprès de Madame Simone Schilte, à l’Ecole Nationale de Musique et de Danse de Dole.
Le don et le travail la conduisent à obtenir dès l’âge de 12 ans le Certificat de formation d’études musicales. Pour accéder à la meilleure formation dans cette voie, il lui fallait poursuivre en région parisienne; elle est reçue au Conservatoire National de Boulogne -Billancourt et la voilà quittant à 13 ans le cocon familial en vue de préparer un Diplôme d’études musicales qu’elle obtiendra brillamment en 2003, avec un premier prix. Elle complète, la même année, ce succès dans le domaine musical par une réussite, avec mention, au bac littéraire qu’elle avait préparé en parallèle au lycée Racine.
Un perfectionnement de haut niveau aux Etats-Unis et à Londres
Elle décide alors d’aller, pendant une année, se perfectionner aux Etats-Unis et plus précisément dans le Wisconsin (au nord de Chicago), dans une célèbre université privée, dédiée aux arts, parce que c’est là qu’enseigne alors Stephan Tran NGoc, très grand violoniste et pédagogue reconnu, après avoir été un des plus jeunes professeurs de violon du Conservatoire National Supérieur de Lyon. Là encore Leslie connaît une brillante réussite, puisque ses résultats et la qualité des concerts qu’elle donne, lui permettent de se classer parmi les 5% des meilleurs de toutes les universités américaines.
Elle poursuit ensuite sa formation à Londres, d’abord au Royal College, où elle obtient, avec « distinctions» pour reprendre le terme anglais, un nouveau degré de diplôme: le Bachelor of music, puis maintenant à la Guildhall School. Cette autre grande institution londonienne, qui constitue un des conservatoires les plus réputés d’Europe, accueille des artistes prestigieux pour enseigner, telle la violoniste Jacqueline Ross, dans la classe de laquelle Leslie travaille en vue d’obtenir un master.
Ce parcours est déjà impressionnant, mais Leslie ne se contente pas de ces formations ponctuées de diplômes de plus en plus élevés; elle tient à acquérir vraiment toutes les techniques du violon et notamment celles des 2 grandes écoles, américaine d’une part, russe d’autre part, qui, avec des approches pédagogiques tout à fait différentes, ont beaucoup fait évoluer, dans le vingtième siècle, la façon de jouer du violon. C’est ce qui la conduira à suivre, en outre, des «Masterclasses» auprès de plusieurs grands maîtres représentatifs de ces différentes écoles.
Compte tenu du niveau qu’elle a atteint, Leslie a déjà participé à de nombreux concerts dans des salles prestigieuses, notamment à Londres, et a eu des engagements pour se produire avec des orchestres très réputés. A titre d’exemples: elle a remporté, en 2007, le concours pour être violon solo du Capital Philharmonic Orchestra et pour l’année à venir, elle a déjà des engagements, notamment pour un concert avec le violoncelliste Matthew Barley, réputé pour ses qualités d’imagination et ses techniques d’improvisation et pour un récital avec la pianiste russe de renommée internationale Olga Sitkovetsky.
Une implication dans des projets variés
Mais Leslie ne se contente pas de rechercher l’excellence et de concrétiser son talent, elle aime aussi bâtir des projets et les faire aboutir. J’en donnerai quelques exemples:
1) Appréciant particulièrement la musique de chambre, elle décide en 2006, avec 2 jeunes artistes rencontrés au Royal College (un violoncelliste et une joueuse d’alto) de créer le Trio Elixir qui va alors se produire dans de nombreuses salles et dans des festivals en France, mais aussi dans d’autres pays européens. Ce trio a déjà été récompensé par plusieurs prix et se perfectionne actuellement dans la classe du quatuor Ysaïe au conservatoire de Paris, après avoir été sélectionné avec 4 autres ensembles, parmi une centaine qui étaient candidats.
2) Soucieuse de ne pas voir beaucoup de jeunes dans les concerts où se produisent de grands solistes, elle est convaincue qu’il faut faire découvrir la musique aux enfants. Elle a donc monté de A à Z un projet qui a reçu l’aval du Royal College, pour créer des ateliers dans les écoles de Londres, afin de montrer aux enfants les instruments et leur faire découvrir la musique.
3) Enfin dernier exemple qui montre qu’elle est restée très attachée à sa région. Elle tient à organiser chaque année des concerts en Franche-Comté et notamment dans sa région de Dole; pour cela elle est amenée à tout organiser, à s’occuper de la programmation comme de la logistique et à mobiliser pour cela famille et amis. Leslie souhaite d’ailleurs poursuivre les contacts culturels et musicaux avec sa région d’origine et a encore de nouveaux projets: par exemple, celui d’associer la musique et la poésie, comme elle avait déjà eu l’occasion de jouer des oeuvres en écho à des tableaux du peintre arboisien Pointelin.
Depuis 15 ans que notre association attribue ce prix, nous avons été très souvent impressionnés par le lauréat ou la lauréate.
Nous le sommes tout particulièrement cette année, avec cette jeune lauréate qui, plutôt que violoniste, se définit comme musicienne qui utilise le violon, son instrument, pour exprimer sa personnalité et sa sensibilité.
Nous sommes impressionnés par le talent, mais au-delà par la détermination, les sacrifices, le travail, et finalement la réussite, à laquelle il ne faut pas manquer d’associer, comme elle tient elle-même à le faire, tous ceux qui ont aussi participé à l’éclosion de ce talent, à savoir la famille, les professeurs et les maîtres, mais aussi les institutions, écoles d’arts, conservatoires.
Bravo à Leslie qui illustre si bien le niveau d’excellence que Michelle, disparue voici quelques mois, s’attachait à rechercher, chaque année, parmi les candidat(e)s au prix du Jeune Talent.
Daniel Maugain
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Ce que nous savons d’elle aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Leslie Boulin-Raulet :
Le site d’Elixir Trio présente une bibliographie plus récente de Leslie. en voici un extrait:
Leslie Boulin-Raulet était le violon solo du Southbank Sinfonia 2012 et joue régulièrement avec le London Symphony Orchestra, le BBC Concert Orchestra et la Camerata de Manchester où elle a été prise à l’essai pour le poste de chef d’attaque des seconds violons. Leslie aime se produire avec des ensembles de chambre ; elle est le chef d’attaque des seconds violons de la Camerata Alma Viva (Genève), elle a joué au Royal Albert Hall avec le English Chamber Orchestra, au Royal Festival Hall avec le London Sinfonietta et a été le violon solo du Capital Philharmonic Orchestra (2007).
Leslie se produit également en soliste : elle a notamment joué le concerto de Sibelius avec l’Orpheus Sinfonia (2008) et le concerto de Beethoven avec le Southbank Sinfonia (2012).
Par ailleurs, elle a créé le Brillig Ensemble, un orchestre de chambre de 32 musiciens qu’elle dirige du violon.
(merci à elle d’avoir mentionné le prix du Jeune Talent du Jura Français dans sa Biographie)
L’Elixir Trio est né d’une rencontre entre trois jeunes musiciens partageant la même passion pour la musique de chambre : Leslie Boulin Raulet (violoniste), Marine Gandon (altiste) et Michaël Tafforeau (violoncelliste). Pour en savoir plus…
Vous pouvez feuilleter leur dossier de presse, avec, pour rester chauvins, La Voix du Jura Janvier 2010 et Aout 2013, Le Progrès.fr – 14 Aout 2013.
Mais surtout laissez-vous charmer en écoutant quelques extraits de leurs interprétations
Après ou de façon contemporaine à son implication dans l’Elixir Trio, des sites étrangers (Anglais et Tchèque), pour n’en citer que deux, relatent ses différentes prestations.
– Manchester Camerata, site anglais, annonce un concert le 28 novembre 2014 au Royal Exchange Theatre – Manchester. Ce site fait aussi une présentation de Leslie.
– Czechcentres, site tchèque, fait une reportage sur le concert du Quatuor Zaïde du 30 septembre 2014 au Centre culturel tchèque de Paris
Il semble que ce soit avec le Quatuor Zaïde que Leslie Boulin-Roulet s’investisse le plus ces derniers temps. En témoigne la suite de cet article.
Pour en savoir plus sur le Quatuor à cordes Zaïde, Wikipedia en fait le résumé qui suit et développe la carrière de cette formation. Extrait:
Constitué de quatre jeunes musiciennes françaises, le Quatuor Zaïde est un quatuor à cordes lauréat de plusieurs concours internationaux résidant à Paris et se produisant à travers le monde entier. Leslie rejoint le Quatuor en septembre 2014.
Voir l’émission consacrée au quatuor, du 18 juillet 2015 sur France Musique
Écoutez les sur la page d’accueil du site Quatuor Zaïde, un site très esthétique et envoutant car leur musique vous accompagne tout au long de votre navigation.
Tous les détails du moment à la rubrique actualité :
La sortie de leur prochain CD en novembre 2015
- L’agenda détaillé des concerts à venir à la rubrique Agenda
Concerts actuellement planifiés jusqu’en mars 2016 en :
Angleterre, Suède, Espagne, Portugal, Hollande, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Autriche, Hongrie…
Mais aussi des concerts en France, les :
30 octobre 2015 Seillans ;
20 novembre 2015 Metz ;
22 novembre 2015 Magny-les-Hameaux ;
8 janvier 2016 Saint-Brieuc ;
16 janvier 2016 (Paris) ;
29 janvier 2016 (Arras)
Consultez l’agenda pour les mises à jour du calendrier.
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retour au début de la page ou à la sélection d’un autre lauréat |
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Magali Jeambrun | 1ère | 1000 € | société «Et caetera» Arts appliqués, elle crée des sièges… |
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Articles du Jura Français N 287 puis N 288 Octobre – Décembre 2010 |
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Le mot du président
Jura Français N 287 Juillet – Septembre 2010
Quel talent !
Dans le prochain bulletin, nous évoquerons, aussi, les 2 journées de nos « Rencontres au pays 2010» ; elles viennent de s’achever à l’heure où j’écris ces lignes et alors que la revue est sur le point d’être bouclée. Je dirai simplement que ces 2 journées semblent avoir été très appréciées des personnes qui ont pu y participer.
J’indique aussi, pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion, en ce dernier jeudi ou vendredi d’août, de suivre des médias régionaux (presse, radios et même télévision !) que la lauréate du prix du Jeune Talent 2010 est Magali Jeambrun, originaire de Maîche et créatrice en 2005 de la société «Et caetera».
Dotée d’un sens artistique très développé et nourrie de formations supérieures dans différents domaines des Arts appliqués, elle crée des sièges, des consoles et des accessoires de décoration en associant, avec un grand bonheur, formes classiques et aspect résolument moderne des couleurs et des matériaux.
Notre association et tous ceux qui ont fait des dons pour ce prix peuvent être fiers de contribuer, par cette action, à faire connaître, mettre en lumière et encourager des jeunes aussi dynamiques et talentueux que Magali.
Daniel Maugain
Le mot du président
Jura Français N 288 Octobre – Décembre 2010
Dans le bulletin du trimestre précédent, j’avais juste annoncé que le prix du Jeune Talent avait été attribué à Magali Jeambrun. Bien entendu, pour tous les membres du Jura Français qui n’ont pu assister à la cérémonie du 26 août mais qui apportent aussi leur contribution à cette belle action, par leur soutien à l’association, je présente ici la jeune lauréate de 2010, sa personnalité, son parcours et sa réussite. Vraiment une brillante lauréate ! C’est sans doute ce qui a conduit les médias à assurer une bonne couverture de cette manifestation, y compris la télévision régionale qui a présenté un reportage conséquent dans son édition d’information journalière. …
Magali Jeambrun
Jeune Talent 2010 du Jura Français
Pour la remise du prix du Jeune Talent, nous avons été très bien accueillis par la mairie de Besançon, qui nous avait déjà reçus, lors de la création de ce prix en 1994. Tous les participants à cette manifestation ont été « épatés », par la personnalité et le talent de la lauréate, Magali Jeambrun, ainsi que par l’originalité et la qualité de ses réalisations.
Originaire de Maiche, elle y a fondé, en 2005, la société « Et caetera », au sein de laquelle elle a créé tout une gamme de mobilier (en particulier des sièges) en s’inspirant de modèles très classiques Louis XV ou Louis XVI, auxquels elle apporte une touche personnelle, résolument moderne et très originale.
Une formation artistique éclectique
Le sens artistique de Magali s’est développé très tôt grâce à son entourage familial. Elle choisit donc des études destinées à favoriser une vocation qu’elle ressent dès son plus jeune âge. A 18 ans, elle obtient son bac « Arts appliqués », préparé au lycée Pasteur de Besançon. Elle enchaîne ensuite les formations de niveau supérieur. Elle obtient, d’abord, un BTS de stylisme de mode, dans un lycée lyonnais. Là, elle s’en donne à coeur joie dans une création débordante, en utilisant déjà vêtements anciens et broderies qu’elle aime beaucoup, pour les associer aux éléments contemporains de la mode.
Ensuite elle complète son parcours avec 3 autres années d’études dans 2 écoles d’arts appliqués, parmi les plus renommées : l’école MJM de Strasbourg qui propose des formations très recherchées en décoration intérieure, puis l’école Olivier de Serres à Paris, où elle se forme à la sculpture et à l’utilisation des matériaux de synthèse. Cette formation lui apporte beaucoup, parce qu’elle éprouvait le besoin de sentir et de travailler des matières nouvelles ; les tissus ne lui suffisaient pas. Là, elle va être comblée en découvrant le PMMA (polyméthacrylate de méthyle), plus connu sous le nom de plexiglas. Magali va se passionner pour ce matériau, qui se prête bien à l’usinage, facile à découper au laser ou à la fraise et qui est transparent mais peut aussi être colorié, gravé, sérigraphié, etc..
Parallèlement à ses études, elle va, à partir de 16 ans, enrichir chaque année sa pratique avec des expériences variées dans de nombreux domaines. De 1997 à 2001 elle fait des stages dans une agence de communication visuelle, chez un décorateur intérieur, dans une agence parisienne de consultants travaillant sur les tendances de la mode.
Après 2002, elle poursuit, en apprenant « le faux marbre » dans un cours supérieur de peinture décorative très réputé (cours Nadaï-Verdon) ; elle réalise des décors de théâtre et des décors pour un film d’animation ; elle participe à une décoration de Noël d’un célèbre restaurant strasbourgeois ; enfin elle travaille le feutre et découvre la qualité des articles produits chez la célèbre modiste Marie Mercié, créatrice de chapeaux pour le cinéma et aussi pour des particuliers.
Une marque et plusieurs collections
Avec ce solide bagage de formations en arts appliqués et ce parcours éclectique, Magali se lance en 2005 et crée, à 24 ans, sa société de design, de création et commercialisation de sièges, de tables, de consoles et d’accessoires de décoration, qu’elle appelle donc « Et caetera ». Très rapidement, elle développe une première collection de sa marque ETC Créations, en associant le classique et le moderne. Elle va réadapter, de multiples façons, des sièges Louis XVI avec du plexiglas, des matières nouvelles et des couleurs vives. Elle revisite ainsi du mobilier classique, indémodable, pour le transformer de façon inattendue, lui apporter une nouvelle jeunesse ou lui donner une touche de poésie ou d’humour.
Dès le départ elle s’est positionnée vers le haut de gamme, en cherchant à se faire connaître de décorateurs réputés et en proposant ses créations à des hôtels et restaurants de standing, mais aussi à des particuliers, car elle sait toujours s’adapter à la singularité de chaque demande.
Elle attache un grand soin à la qualité des pièces de base, puisqu’elle travaille avec les fameux artisans de Liffol-le-Grand, dans les Vosges. Ils lui fournissent les ossatures des sièges de style, qu’elle va, selon son imagination, laquer, peindre, orner, compléter d’un dossier ou d’une assise en plexiglas. A côté de sa première collection, elle en développe rapidement 2 autres, une comprenant notamment des sièges de bar, avec des lignes très épurées et mélangeant bois et métal traité, l’autre dont le positionnement est très différent, visant une clientèle jeune et proposant des chaises livrées en kit, avec un design recherché et un grand soin apporté pour réduire les coûts aussi bien que les emballages.
Un beau palmarès et de nouveaux projets
Ce remarquable travail a déjà permis à Magali d’obtenir des succès prometteurs. J’en cite quelques-uns : la commande de 74 tabourets et chaises de bar pour le restaurant situé au dernier étage (sous la verrière) du magasin du Printemps Bd Haussmann à Paris, lorsqu’il a été complètement réaménagé en 2006 ; la même année, après avoir bénéficié d’un article élogieux dans la version américaine du magazine « Elle », elle a eu l’occasion d’équiper en mobilier 2 casinos à Las Vegas et Dallas ; puis elle crée 3 sièges que vous avez peut-être vus à la télévision, puisqu’ils ont été choisis pour le plateau télé de l’émission « esprits libres » que Guillaume Durand animait alors sur France2. Dans les années suivantes, elle a aussi bien apporté son concours artistique dans le cadre de la rénovation de bâtiments et de bureaux de 2 usines à Morez et à Maîche, que créé les assises d’un bar à vin de Dijon ou équipé un palace slovène avec 120 chaises.
Plus récemment, en 2010, elle a réalisé l’espace mobilier d’un restaurant japonais de Rabat, des fauteuils pour un hôtel de charme à Paris et deux lits pour la Literie Bonnet à Besançon, en vue de salons à Paris et à Moscou.
Cela constitue déjà un beau palmarès.
Magali assure seule, bien entendu la conception et la création, mais aussi le mixage des matériaux, la fabrication réalisée en propre ou avec le concours de sous-traitants dont il faut suivre le travail, la communication, la recherche de clients. Cela demande beaucoup d’efforts et nécessite beaucoup d’énergie. Certes elle n’en manque pas, mais elle souhaite désormais se concentrer davantage sur l’aspect le plus important pour elle, celui de la création, en faisant évoluer progressivement son activité professionnelle, vers la prestation de création. Pour l’avenir, son souhait serait de trouver une société haut de gamme qui ferait appel à elle pour créer une ligne de mobilier, et/ou de sacs ou d’accessoires de mode.
Nous lui souhaitons de tout cœur pleine réussite dans cette évolution, qui pourrait lui permettre d’exprimer, encore davantage, son talent de créatrice.
Cette année encore, comme chaque fois depuis 15 ans, nous sommes impressionnés par la jeune lauréate, par son talent, mais aussi par tout le travail accompli pour parvenir à concrétiser et à exprimer si bien ce talent, après une formation très complète et des expériences enrichissantes. Impressionnés encore par sa personnalité, son esprit d’initiative, sa volonté et une confiance dans ses goûts et ses choix qui lui ont permis de sortir des sentiers battus et d’oser les contrastes, sans la moindre agressivité et sans concession à la facilité, mais avec un certain bonheur.
Bravo Magali, pour ce prix remporté de haute lutte, car la concurrence était très vive cette année.
Daniel Maugain
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Ce que nous savons d’elle aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Magali Jeambrun :
Le site ma Commune annonce et commente : Jura français: Magali Jeambrun décroche le prix du jeune talent 2010 ; Mais ça, on le savait déjà !
Voir aussi le magazine C’est à dire le journal du Haut-Doubs 22 mai 2006 qui anticipe sa renommée en titrant : La créatrice Magali Jeambrun expose à Dubaï : Magali Jeambrun, décoratrice et plasticienne originaire de Maîche, s’envole pour Dubaï cette semaine pour exposer ses créations de meubles dans un prestigieux salon international dédié à la décoration. Un tremplin inespéré pour la jeune créatrice.
Un talent et un esprit avisé qui à poussé Magali Jeambrun a créer ses propres marques.
Nous avons retrouvé une biographie de Magali chez ObjetDeco mais moins développée que dans notre bulletin.
Cependant ATTENTION, le site mentionné sur la page ObjetDeco ( http://www. etc-creations .fr / ) n’est pas celui de Magali.
Le magazine Marie Claire Maison fait l’éloge de notre lauréate pour sa magnifique réalisation dans le restaurant Japonais de la ville de Rabat, mentionnée dans l’article du Jura français. Voici une des photos publié dans par le mensuel.
Traces Ecrites News publie un bel article: A Maîche, Magali Jeambrun revisite les meubles de style
En fin de cet article, notre association et le Prix du Jeune Talent sont également mentionnés.
Attention encore, ce site donne également la même adresse erronée pour le site de Magali.
Il nous donne par contre une image couleur de la Brasserie du Printemps, Boulevard Hausmann, Paris qui était en noir et blanc dans notre bulletin.
De nombreux sites marchands présentent ces articles; comme par exemple « au feminin-Déco » qui intitule l’article présenté :
S’inpirant des « classiques » Louis XVI, la créatrice Magali Jeambrun revisite avec panache une belle collection de fauteuils de style. Ici, le plexiglas réinterprète le capitonnage traditionnel pour un charme très « gloss ».
Attention cette fois c’est sur un site chinois !!! que vous pouvez être orientés (http://www.etc-creations.com/
Malheureusement après avoir tenté de lui téléphoner pour l’avertir de ces problèmes de mauvaises références internet tous les numéros de téléphone sont invalides.
Après avoir contacté plusieurs de ses revendeurs comme décofinder et exposants ou Show Room comme « Etat de siege » Avenue Friedland Paris
Tout laisse à penser aujourd’hui qu’elle aurait arrêté son activité.
si vous avez des nouvelles d’elle, faites le nous savoir, ou bien nous serions heureux qu’elle se mette directement en contact avec l’association. |
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Cyril Clopet | 1er | 1000 € | Ingénieur ENSMM – variateur de vitesse pour cycles – VariaPower |
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Article du Jura Français N 292 Octobre – Décembre 2011 |
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Le mot du président
(…) Quant à la cérémonie de remise du prix du Jeune Talent, elle se déroulait cette année à l’hôtel de Région, où nous avons été accueillis par Monsieur Pierre Magnin-Feysot, Conseiller régional. Ce fut comme d’habitude un moment magique où nous avons eu le bonheur de découvrir un jeune plein de dynamisme et d’esprit d’entreprise, Cyril Clopet, qui a été distingué pour une innovation très intéressante et pour la création d’une entreprise destinée à exploiter cette innovation. La couverture médiatique de cette manifestation a été importante, puisqu’elle a donné lieu à un reportage retransmis dans les informations télévisées de FR3 Bourgogne-Franche-Comté, à des interviews diffusés sur RCF Besançon et quelques jours plus tard à un bel article dans l’Est Républicain consacré au jeune lauréat et à son entreprise VariaPower, avec un titre et une photo à la une du journal. (…)
Daniel Maugain
Cyril Clopet, Jeune Talent 2011 du Jura Français
Cyril a 24 ans, il est originaire de l’Isère et a fait de brillantes études au lycée de Voiron : Terminale S et bachelier à 17 ans, puis 2 années (maths sup et maths spé) pour préparer les concours d’entrée aux grandes écoles d’ingénieurs.
Il est ainsi admis à l’ENSMM (École Nationale Supérieure de Mécanique et des Microtechniques) et découvre Besançon à la rentrée de septembre 2006. D’une façon générale il réussit bien dans ce qu’il entreprend. Ainsi, adolescent, il a souhaité pratiquer un sport de combat. Il choisit le Kung Fu, sport qui nécessite combativité et maîtrise technique, puisque les épreuves comportent une partie combat, mais aussi une partie technique consistant à réaliser une série de postures et de mouvements dans le vide.
Résultat : de 2002 à 2006 il sera champion de France dans les différentes catégories de jeunes dans lesquelles, en fonction de son âge, il avance.
Une innovation partie d’une boutade
Après cette réussite sportive, c’est un tout autre défi qu’il va se lancer, celui qui aboutira à l’innovation et à la création d’entreprise, aujourd’hui récompensée. Mais là commence l’aventure collective, car dans la réalisation de ce projet Cyril n’est pas seul. Entré à l’ENSMM, il rencontre un autre élève ingénieur, Pierre Azzopardi, originaire de Grenoble, donc de la même région que lui et le hasard fait qu’ils se retrouvent co-locataires du même appartement d’étudiant. L’un et l’autre sont attirés par la mécanique et intéressés par l’enseignement de cette matière à l’école.
A l’automne 2006, au cours d’un amphi évoquant les variateurs mécaniques de vitesse, c’est-à-dire les dispositifs mécaniques permettant de faire varier un rapport de réduction de manière continue dans une plage donnée, ils échangent discrètement entre eux en plaisantant autour d’une idée un peu « loufoque » qui leur est venue à l’esprit. Une fois rentrés chez eux, ils en reparlent à nouveau et cela se poursuivra, puisque c’était le point de départ de l’idée innovante qu’ils vont ensuite exploiter. Ils se disent qu’ils pourraient concevoir un variateur de vitesse différent et peut-être plus performant que ceux qui existent et susceptible, par exemple, de remplacer avantageusement le dispositif de transmission habituel sur les vélos, avec dérailleurs, plateaux et pignons.
Puisque je parlais de l’aventure collective, je dois encore citer le 3e « mousquetaire » (mais il n’y a pas de 4e). Il s’agit de Vincent Revol qui est aussi de l’ENSMM, mais de la promotion suivante et qui va décider de rejoindre Cyril et Pierre dans leur aventure, après avoir fait plus ample connaissance avec eux, à l’occasion d’un projet de construction d’une voiture innovante, mené par une association d’élèves de l’école, présidée par Cyril.
Un projet de création d’entreprise conduit avec rigueur
Pendant les 3 années passées à l’ENSMM, Cyril va poursuivre, en plus de sa formation d’ingénieur, la réflexion et la concrétisation du projet de variateur mécanique. L’école l’encourage et lui apporte une aide en lui permettant d’utiliser ses laboratoires. Elle acceptera aussi que Cyril et Pierre travaillent sur leur projet, durant les 6 mois de la 3e année, normalement prévus pour un stage en entreprise.
Quel sérieux et que de travail accompli pour faire avancer ce projet de 2006 à 2009, en plus des études d’ingénieur. Ainsi ont été réalisés durant ces 3 années :
– une étude approfondie de l’intérêt technique et des applications potentielles de l’innovation,
– une recherche d’antériorité pour valider le fait qu’il s’agit bien d’une innovation susceptible d’être brevetée,
– la mise en place des premières solutions techniques, pour passer d’une conception réalisée sur ordinateur à la réalisation d’un premier prototype permettant de valider le concept.
Une fois son diplôme en poche, Cyril est décidé à sauter le pas et à préparer la création d’une entreprise. En septembre 2009 le projet VariaPower est sélectionné et intègre l’incubateur d’entreprises innovantes de Témis. Il s’agit maintenant de construire un prototype opérationnel, pour le tester au banc d’essai et effectuer toutes les mesures mécaniques nécessaires ; elles confirmeront que le rendement de 98 %, mesuré sur ce prototype, est supérieur et parfois de loin au rendement des variateurs existants.
Mais il ne s’agit pas que de créer, il faut aussi penser à vendre. Une très sérieuse étude de marché est donc conduite avec l’aide de consultants du Cabinet Erdyn, conseil en innovation industrielle. Cette étude confirmera le potentiel de développement de VariaPower et montrera l’intérêt de certains industriels pour ce nouveau produit, en particulier dans le domaine du vélo. Tout est alors prêt pour fonder la société ; elle est créée en juin 2011. La SAS (Société par actions simplifiée) VariaPower est admise à la pépinière d’entreprises à Témis ; Cyril en est le PDG, Pierre le responsable opérationnel et Vincent le responsable Recherche et développement.
Cyril et sa jeune entreprise ont naturellement défini comme premières cibles, les constructeurs de vélos, pour une première monte, mais aussi les distributeurs, afin de toucher des cyclistes passionnés qui souhaiteraient changer la transmission de leurs vélos pour un système plus souple, plus fiable, facilement adaptable et dont ils sauront, en utilisateurs soucieux de performances, exploiter les nombreux avantages.
Des soutiens efficaces et des perspectives prometteuses
Quelles sont maintenant les perspectives pour VariaPower?
D’abord réaliser, et c’est en cours, un nouveau prototype, afin de le faire tester par des compétiteurs cyclistes, qu’il s’agisse de la route, du VTT cross ou du VTT de descente. En parallèle, et c’est une étape lourde et essentielle pour le succès de la démarche, il s’agit de préparer le processus de production industrielle qui utilisera des entreprises sous-traitantes franc-comtoises, l’assemblage étant réalisé en interne.
Ainsi la commercialisation du système VariaPower pour les vélos pourrait intervenir dès 2012 et entraîner, en cas de réussite conforme aux objectifs des dirigeants de la société, la création d’une trentaine d’emplois pérennes. Dans l’intervalle VariaPower s’intéressera à d’autres marchés que le vélo et notamment à celui des éoliennes.
Pour faire avancer ce projet, nos jeunes créateurs ont bénéficié d’aides qu’il faut saluer : aide de l’ENSMM que j’ai déjà évoquée, celle de structures pertinentes comme l’incubateur ou la pépinière d’entreprises de Témis, dues à la volonté des collectivités locales et de l’Université, celles de structures telles que l’ARIST (Agence Régionale d’Information Stratégique et Technologique) dépendant de la CCI et analysant les projets d’entreprise, ou encore d’organismes tels OSEO qui a apporté des aides financières, notamment pour réaliser les prototypes, mais qu’il a d’abord fallu convaincre, et c’est bien normal, quant à la pertinence du projet. Il est réconfortant de constater ainsi que les porteurs de projets innovants sont désormais mieux soutenus et accompagnés que par le passé.
Je pense que ces propos donnent une idée de l’importance et de la qualité de l’investissement personnel de Cyril et de ses collègues dans l’exploitation de cette innovation et dans la création de leur entreprise. Ils ont démontré une ténacité, une maturité et une volonté étonnante. Il leur reste beaucoup de difficultés à surmonter et on imagine bien, qu’avant de réussir pleinement, ils auront encore à affronter des combats de toutes sortes, notamment avec ceux qui ont des positions bien établies sur les marchés visés par VariaPower. Mais nous croyons à leur réussite et formulons tous nos voeux pour qu’elle intervienne dans les délais qu’ils ont envisagés.
Félicitations à ce nouveau lauréat qui complète avec bonheur la galerie des jeunes personnalités pleines d’enthousiasme, d’esprit d’initiative, de volonté et de talent que nous avons distinguées depuis 1994 et qui s’est donc vu remettre le diplôme du Jeune Talent 2011, accompagné du chèque de 1 000 euros, dont la valeur tient aussi au fait qu’il provient, essentiellement, des dons des adhérents du Jura Français.
Daniel Maugain
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Ce que nous savons de lui aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Cyril Clopet :
A droite, photographie extraite du site FR3 à propos du reportage sur le prix du jeune Talent (mentionné dans bulletin n°298) ainsi que le commentaire suivant : Besançon : prix Jeune Talent à Cyril Clopet
Le Jura Français décerne son prix pour récompenser de jeunes talents à de jeunes ingénieurs de l’ENSMM….
Mais d’autres prix ont suivi :
L’article d’Usine Nouvelle : Prix début prometteur 2012 : Cyril Clopet, inventeur en roue libre
Youtube le 10 janv. 2013 : Cyril CLOPET, VARIAPOWER : Lauréat Réseau Entreprendre Franche-Comté 2012
Expériences de la création d’entreprise
Fondation Norbert Ségard sous l’égide de la Fondation de France : En 2013, le prix Norbert Ségard du Jeune Ingénieur Créateur a été attribué à Cyril… Lire la suite |
Cyril Clopet, VariaPower lève 500 000 euros
Publié dans Traces Ecrites News le 10 juillet 2013
INNOVATION. Pour passer au stade industriel, la start-up bisontine Variapower procède à une nouvelle augmentation de capital.
Inventeur d’un variateur de vitesse mécanique à très haut rendement, le trio de jeunes ingénieurs prépare une levée de fonds pour la fin de l’année.
Cette seconde augmentation de capital en un an a pour objectif de finaliser le prototype d’une des applications les plus prometteuses : le vélo.
Les premières ventes sont espérées pour 2014.
Lire la suite…
Challenges : VariaPower : Capitaux recherchés en 2014 : 1,5 M€ Situation 2015 : VariaPower, concepteur d’un variateur de vitesses optimisant l’énergie, a réussi à obtenir des financements publics. La commercialisation débute. |
La Tribune 30 mars 2015 : Variapower, un variateur mécanique innovant pour l’industrie, l’éolien et même les VTT |
Au fait comment ça marche ? Tout est expliqué dans cette vidéo Youtube du 29 sept. 2014 : Inventer demain : Un variateur de vitesse fluide |
Et pour ceux qui veulent tout savoir sur le fonctionnement, vous pouvez consulter le brevet déposé chez Justia Patents
MECHANISM FOR TRANSMITTING POWER OF ROTATION
Inventors: Cyril Clopet, Pierre Alain Azzopardi, Vincent Revol
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Pauline Repussard | 1ère | 1000 € | plasticienne en art contemporain. Excelle dans les performances |
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Articles du Jura Français N 295 puis N 296 Octobre – Décembre 2012 |
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Le mot du président
(…) Jura Français N 295 Juillet – Septembre 2012
Un Jeune Talent en art contemporain
Nos « Rencontres au pays » de 2012 viennent de s’achever à l’heure où ces lignes sont écrites. Elles ont été suivies et, je crois, appréciées par une trentaine de personnes mardi 28 août et une bonne vingtaine le lendemain. Comme le veut la tradition, le premier jour a commencé avec la remise du Prix du Jeune Talent 2012, cérémonie pour laquelle nous avons été chaleureusement accueillis à la mairie de Morteau par Madame Annie Genevard, député-maire.
Pour la première fois depuis 1994, c’est une jeune plasticienne s’exprimant en art contemporain, Pauline Repussard, qui a été distinguée. Avec la joie de découvrir, comme toujours, une jeune lauréate dynamique, talentueuse et au caractère affirmé, nous avons ajouté, cette année, le plaisir de l’approche, un peu nouvelle pour nous, mais très intéressée de créations en art contemporain. Après les conférences proposées pour notre « réunion de printemps », le 12 avril dernier, sur la future Cité des Arts de Besançon et sur la présentation du Fonds régional d’art contemporain de Franche-Comté, puis l’article de Sylvie Zavatta, directrice du Frac, dans le bulletin n° 294, le thème de l’art contemporain aura été, en cette année 2012, très actuel pour notre association. (…)
Daniel Maugain
Le mot du Président
(…) Jura Français N 296 Octobre – Décembre 2012
De l’art contemporain aux traditions du Saugeais
Dans le bulletin précédent, publié peu après nos « rencontres au pays » d’août 2012, j’évoquais la remise du prix du Jeune Talent à Pauline Repussard. Dans les pages qui suivent, je reprends l’essentiel des éléments qui m’ont permis de présenter cette lauréate, lors de la cérémonie organisée à Morteau. Pour la première fois, depuis sa création, le prix récompense une jeune artiste en art contemporain. Nous sommes très heureux de cette « première » et nous tenons à remercier ici Monsieur Devèze, directeur de l’ISBA (Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/Franche-Comté) de nous avoir proposé plusieurs candidatures de qualité parmi d’anciens élèves de l’école.
Ces contacts avec l’ISBA, nous ont donné l’idée de solliciter un article destiné à vous faire mieux connaître cette école qui a beaucoup évolué au cours des dernières années et qui porte haut les couleurs de Besançon et de la Franche-Comté. Ce bulletin évoque aussi un autre prestigieux établissement bisontin, à savoir l’Observatoire, récemment classé Monument historique ; Céline Reylé, qui en est la directrice depuis septembre a accepté de nous en présenter l’histoire et les missions.
Avant les rubriques habituelles constituant la deuxième partie de la revue, un dernier article traite d’un petit territoire de notre région qui se distingue par sa singularité et ses traditions et que Bernard Olivier nous présente avec sa précision et sa compétence habituelles. (…)
Daniel Maugain
Le prix du Jeune Talent s’ouvre à l’art contemporain et récompense Pauline Repussard
Pauline est née à Paris en 1984, mais a vécu surtout à Lyon, où elle a fait des études secondaires et réussi un bac en arts appliqués. Au cours de ses études, elle a constaté qu’elle s’intéressait surtout à tout ce qui n’était pas obligatoire et qu’elle avait absolument besoin d’activités manuelles et de travailler les matières. Elle décide donc de préparer un CAP « Art du bijou et du joyau » qu’elle obtient en 2004. Puis elle s’inscrit aux concours d’entrée dans les écoles des Beaux-Arts ; elle est reçue à l’École de Besançon et s’en réjouit, car la ville lui plaît beaucoup, avec son site, son patrimoine, mais aussi la proximité de la nature. Elle a apprécié ces 5 années de formation supérieure, les contacts avec les autres étudiants, les enseignants et particulièrement M. Vassili Tériakidis, un professeur d’origine grecque, qui sera le tuteur de sa promotion et dont l’accompagnement lui a beaucoup apporté.
En 2009, elle obtient le DNSEP, Diplôme national supérieur d’expression plastique, dans l’option Arts. Constatant par la suite, l’extrême difficulté à mener de front, un travail « alimentaire » et une réelle activité de création, elle décide alors de vivre de son art, en tant que plasticienne, puisque c’est sous cette profession qu’elle est déclarée. C’est un choix qui demande courage et volonté, mais parfaitement assumé en ce qui la concerne.
Elle veut tracer sa propre voie et exprimer son originalité, mais elle est consciente du risque de s’épuiser, si elle restait trop seule. Après la sortie de l’école elle s’engage donc aussi dans des démarches collectives :
– en créant avec deux autres jeunes artistes, Alexandre Domini et Didier Bourdenet, diplômés des Beaux-arts de Besançon un Collectif « Track Now ». Ils se rejoignent et se complètent dans leurs approches pour organiser des événements, rechercher des financements afin de pouvoir inviter d’autres artistes et réaliser eux-mêmes des installations qui peuvent, éventuellement, s’adresser à des personnes qui ne se sentent guère concernées par l’art contemporain ;
– en adhérant à la récente association BRAC (Besançon Réseau d’Art Contemporain) qui rassemble les acteurs de l’art contemporain de l’agglomération et assure une communication globale, sur tout ce qui se passe dans ce domaine.
Des échanges créateurs avec la matière
Ce n’est pas facile de rendre compte de toute l’activité et des multiples créations de Pauline Repussard, d’autant que je suis loin d’être un spécialiste en art contemporain. Cela ne m’a pas empêché, comme les autres membres du jury de l’association, d’être sensible au travail de cette jeune artiste et je voudrais vous faire partager cet intérêt, en évoquant simplement quelques exemples de ses réalisations.
D’une façon générale elle a tendance à récupérer, activité inlassable chez elle, tout ce qui peut lui tomber sous la main et elle établit un contact, un échange avec la matière disponible.
On pourrait dire qu’elle entre en dialogue avec cette matière et évalue dans quelle direction et jusqu’où pourrait aller cette « discussion ». De cette approche et de ces échanges, des créations peuvent surgir.
C’est par exemple, ce qui s’est passé avec des morceaux de polystyrène, utilisés dans des cartons d’emballage pour bloquer des appareils et les protéger des chocs. Pauline a ainsi récupéré toute une série de polystyrènes, avant de finir par les utiliser comme des coffrages, avec lesquels elle réalise des moulages en ciment blanc. Elle obtient ainsi de nombreux objets insolites que chacun peut interpréter ou recevoir comme il le souhaite, par exemple en les regardant comme des maquettes d’un urbaniste travaillant sur des projets d’agglomérations nouvelles.
Elle appelle cela « Mes gigognes » : en effet ces morceaux de polystyrène s’emboîtent dans les appareils et le tout s’incrustant dans des cartons, comme les quartiers d’immeubles suggérés s’imbriquent aussi dans les agglomérations.
Ces productions peuvent être perçues comme esthétiques, mais ce n’est pas le but premier. Il faut comprendre et accepter l’idée selon laquelle l’art contemporain n’a pas forcément un rapport à la beauté, de même que sa production n’est pas nécessairement réalisées pour être pérenne.
Une performance pour nous faire réfléchir ?
Une autre modalité pratiquée en art contemporain est ce qu’on appelle la performance : il s’agit pour l’artiste de réaliser, en un temps donné, une création qui engage sa participation physique, éventuellement même, jusqu’à mettre en danger son corps. Dans ce domaine, Pauline a été invitée à participer à la biennale des arts plastiques de Besançon qui s’est tenue à Micropolis en 2009. Elle a choisi de se placer dans un volume transparent pendant une demi-journée et, durant ce temps, elle a gonflé un millier de sacs plastiques, chaque sac étant gonflé sur une seule et longue expiration, puis noué pour rester gonflé. Progressivement, elle disparaissait dans son volume, sous la multitude de ces sacs plastiques. Dans une telle démarche, l’aspect performance, ayant un lien avec une épreuve d’endurance sportive, est évident, car à la fin de ce millier d’expirations profondes, Pauline devait se sentir groggy et la tête un peu vide.
Elle m’a d’ailleurs indiqué s’être inspirée, pour sa préparation physique et mentale à cette épreuve, de l’exemple de son père, marathonien accompli et qui sait se concentrer pour résister à la souffrance et à l’effort.
Là encore, le résultat peut donner lieu à un contresens ou faire apparaître une contradiction.
L’image de l’artiste entourée de tous ces sacs plastiques gonflés, dont la tête émerge au dessus d’un ensemble léger, transparent, vaporeux comme un nuage, cela est vraiment très joli. Mais, si on pense à la démarche accomplie, c’est plutôt une impression d’essoufflement, voire d’étouffement qui en ressort. En fait, cette réalisation n’est-elle pas plutôt destinée à nous faire réfléchir sur nos comportements, sur l’utilisation de sacs plastiques à tort et à travers, au point d’aboutir à l’existence, un peu effrayante, de ce sixième continent dont on a reparlé au début de cette année ? Vous savez que les déchets et les plastiques provenant des littoraux et des navires flottent sur la mer et sous l’effet des courants marins finissent par se concentrer dans une zone du Pacifique située entre la Californie et Hawaï pour former une espèce de continent dont la taille a triplé depuis 30 ans et qui atteint 3 millions de km2 soit un tiers de la superficie de l’Europe.
Des modules de céramique dignes d’ouvrir une collection
Le troisième exemple de démarche que je veux évoquer dans le travail de Pauline, c’est celui des ateliers résidences par lesquels des associations, des structures culturelles, des collectivités ou des entreprises, permettent à des artistes de disposer d’un lieu, voire d’aides matérielles et financières, pour mener un travail de réflexion et de création.
Ainsi, de décembre 2010 à mai 2011, Pauline a bénéficié d’une résidence à l’Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon, sur un thème ancestral de l’art qui connait actuellement un renouveau, celui de la céramique. Là encore, elle a conçu une œuvre très originale, en utilisant les fours dont dispose l’école, pour réaliser des cercles lisses en céramique, ayant des encoches et permettant des constructions multiples et diverses. Certains de ces assemblages peuvent ainsi être exposés et le coffret en bois, garni de mousse et tapissé de tissu qui rassemble et protège tous ces modules, est en lui-même une pièce significative créée dans le cadre de ce projet. Il faut signaler que cette réalisation a été jugée assez remarquable pour entrer, la première, dans une collection d’œuvres d’anciens élèves que l’Institut des Beaux Arts de Besançon a, récemment, décidé de créer.
Ces trois exemples, destinés à faire comprendre et apprécier la démarche de Pauline Repussard, constituent seulement quelques coups de projecteur sur l’ensemble de ses activités et réalisations, qui ont été nombreuses et variées après sa sortie des Beaux-Arts. En effet, depuis 2009, elle a participé à 16 expositions ou installations, dont 5 performances et a été accueillie dans 3 résidences ; elle a aussi exercé à 2 reprises des responsabilités de commissaire d’exposition et a apporté son concours à 6 publications. Pour la suite, elle ne manque pas de projets, qu’il s’agisse de ses propres réalisations, de sa prochaine participation, avec Track Now, à la gestion d’une installation importante d’artistes reconnus, ou encore de nouvelle résidence, avec le Japon en perspective.
Comme les années précédentes et pour des raisons à la fois proches et différentes, nous avons été impressionnés par la volonté, le dynamisme et le tempérament de la lauréate, ainsi que par l’originalité de ses démarches et de ses recherches. Les félicitations et les vœux de réussite de l’association, ont bien entendu été adressés à cette lauréate du Prix 2012 du Jeune Talent du Jura Français, avant de lui remettre le diplôme de ce prix et le chèque de 1 000 euros, dont j’aime à rappeler qu’il est le fruit de la générosité des adhérents de l’association.
Daniel Maugain
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Ce que nous savons d’elle aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Pauline Repussard :
Commençons par l’article de l’Est Républicain de 2 septembre 2012 :
Siège à Besançon – Distinction. L’artiste a été récompensée par le Jura français Pauline Repussard sacrée jeune talent
Bien sûr La Presse Bisontine N°136 d’Octobre 2012 s’est fait écho du Prix du Jeune Talent remporté par Pauline Repussard.
Pour une fois on présentera la fin
… Lire le début – Cette création a été jugée assez remarquable par l’Institut des Beaux-Arts de Besançon qui a décidé de créer une collection des œuvres des anciens élèves. Pauline Repussard s’investit également dans la promotion de l’art contemporain. Avec deux autres personnes elle a fondé le collectif Track Now, qui organise des événements auxquels sont associés plusieurs artistes
Vous aimez ses œuvres, faites un like sur son facebook Pauline Re-Pulssard. Certains ce sont trompés et ont cliqué sur « J’aime chat »
Sur le site de Pauline vous trouverez comment elle se présente :
Les glissements vers toutes transformations, vers toutes mutations me fascinent.
Mes productions sont habitées par des notions d’entropie.
Elles évoquent autant de châteaux de sable.
Je multiplie les éléments, je les organise, composant et recomposant des ensembles.
Mes modules s’articulent… Lire la suite…
Mais vous trouverez aussi ses prochaines expositions. Voici celles affichées à ce jour:
2015
– Exposition collective, Du Luxe? Septembre, 11 100 Narbonne.
– Exposition collective. Du 1er au 19 Décembre, ISBA de Besançon.
2016
– Résidence à la Saline Royale d’Arc-et-Senans avec Sarah Ritter, Photographe.
Ainsi que toutes ses expositions et expériences de 2009 à nos jours.
et un grand merci à Pauline pour avoir mentionné : Prix : Lauréate Prix Jeune Talent de l’association Le Jura Français 2012
Dans la rubrique SELECTED WORKS de son site, vous trouverez plusieurs thèmes couverts par l’artiste :
– Where Are You (W.A.Y)
– Météores Civilisation
– Topomorphies
– Icare For Ever
– Gigognes
– Modules – G
– New Deals
– Oisivetés Relatives
– Monomaniaquerie de l’Épingle
– 1000 Sacs en Plastique
– Plier du sol au plafond
– Marcher le long d’une route
– Flex
Naviguez dans ces différents thèmes (en repassant par le menu SELECTED WORKS)
Avec en particulier, une illustration des Arts Plastiques pour les néophytes :
et son travail en atelier ainsi que la préparation de ses projets avec : Topomorphies
Le site SAATCHI ART fait une belle synthèse des œuvres de Pauline Repussard
Le site ISBA (Institut Supérieur des Beaux-Arts Besançon/Franche-Comté) où Pauline expose souvent, nous a permis de découvrir une rubrique cachée du site de Pauline. Il s’agit de la rubrique « About », qui bien que difficile à lire (lettres grises sur fond noir), raconte l’approche artistique de Pauline:
Les matériaux sont pour moi de véritables vecteurs d’énergie. Ils activent et stimulent mon désir de créer. Je produis des pièces que m’ont suggéré leur caractère et leur potentiel. Comme par stratification, je superpose ou accumule les gestes, les intentions ou les formes.
Mes processus rappellent… Lire la suite…
Finissons par là ou nous avions commencé : L’Est Républicain – 22 mai 2015
Art contemporain – Lancement hier au musée du Temps de Déviation 4 « florilège d’actions et d’événements pour déambuler au gré des itinéraires de création ». Besançon : Déviation valait le détour … Jolie surprise aussi avec les « Amours imaginaires » de Pauline Repussard, entre feuilles et plumes, reflets, branchages et camouflages. … Lire l’article…
Passez la voir à Besançon : les ateliers d’artistes de l’ancienne caserne Vauban, 4 rue Bougney
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Année de disette aussi bien sur le plan de la trésorerie mais surtout par absence de dossier de candidature.
PAS DE PRIX DU JEUNE TALENT
Les dossiers de candidatures sont présentés tardivement. Le talent n’est pas encore démontré mais l’espoir d’un avenir talentueux est bien là.
Nous avons choisi cette année là, de créer le PRIX DU JEUNE ESPOIR
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Camille Prost | 1ère ex-æquo | 500 € | devenir danseuse de ballet |
Alice Dupanloup | 1ère ex-æquo | 500 € | être ingénieur orientation architecture ou design industriel |
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Article du Jura Français N 303 Juillet – Septembre 2014 |
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Éditorial
La rentrée est là et l’été nous laisse de beaux souvenirs. Il y a eu la Journée au Pays en République du Saugeais avec un accueil très chaleureux de la Présidente et du syndicat d’initiative de Montbenoît, ainsi que la remise du Prix du Jeune Espoir du Jura Français à deux jeunes lauréates, Alice Dupanloup et Camille Prost, promises à un avenir talentueux.
Cette année l’association a décidé d’ouvrir son Prix du Jeune Talent à un panel de candidatures plus large. Il nous a semblé en effet, intéressant que de jeunes étudiants avec un fort potentiel et ayant fait preuve de sérieux et de ténacité dans leurs études puissent être encouragés et soutenus dans la poursuite de celles-ci.
Vous pourrez lire la description de la Journée au Pays et la remise du Prix du Jeune Espoir dans « Vie de l’association ». (…)
Guillemette Soum-Boyer
La Journée au Pays et le Prix du Jeune Espoir 2014 :
Dépaysement en République du Saugeais et dégustation à Pontarlier (…)
Prix du Jeune Espoir du Jura Français
Après cette plongée dans l’histoire, se déroule en présence de Mme la Présidente de la République du Saugeais, le Prix du Jeune Espoir du Jura Français remis par la présidente de l’association, Guillemette Soum-Boyer.
Nous récompensons Alice Dupanloup et Camille Prost qui, dans des choix d’études très différents, ont montré chacune à leur manière leur fort potentiel et détermination à réaliser leurs rêves.
Alice Dupanloup après avoir été reçue au baccalauréat section scientifique avec la mention très bien et une spécialisation en arts graphiques poursuivra ses études au Lycée Kleber de Strasbourg en école préparatoire intégrée d’ingénieur vers une orientation pour l’architecture ou le design industriel au vu de ses dons certains pour le dessin.
Camille Prost prend un chemin bien différent. Ayant fait un double cursus danse et études depuis l’âge de quatorze ans à l’École de Rosella Eithower de Cannes, elle part en Angleterre pour une célèbre école de danse et poursuivra des études universitaires.
Nous leur renouvelons nos félicitations et nos meilleurs vœux pour leurs projets d’avenir.
Lors de la remise du Prix du Jeune Espoir à nos deux lauréates, Nicole Eymin a rappelé les fondements de notre association ainsi que la création du Prix du Jeune Espoir et son origine dans le Prix du Jeune Talent. Avec beaucoup d’à propos, Geneviève Pouillard a rendu hommage à Michelle Maugain, aujourd’hui décédée, pour la création du Prix du Jeune Talent, voici vingt ans.
Nos remerciements vont à Nicole Eymin et Jean-Pierre Champenois pour la parfaite organisation de cette journée.
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Jean Claude Soum
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Ce que nous savons d’elles aujourd’hui (aidez-nous à compléter / corriger)
Alice Dupanloup : Laissons lui un peu de temps pour concrétiser ses dons certains pour le dessin.
Camille Prost : Laissons lui aussi un peu de temps pour son école de danse et la poursuite de ses études universitaires.
Allez voir le BLOG de Camille « LA DANSE, MA VIE »
NORTHERN SCHOOL OF CONTEMPORARY DANCE : Voila, c’est officiel, j’ai reçue mon pass, j’ai fais ma semaine d’intégration, et maintenant j’essaye d’apprendre de nouvelles choses tous les jours!
Voir également l’article de L’Est Républicain: 18 Juillet 2014 : La Comtoise Camille Prost vient de réussir une audition pour intégrer l’une des plus prestigieuses écoles de danse au monde. Mais elle ne peut financer sa scolarité. Sa maman lance un appel au secours.
Puis celui de L’Est Républicain: 19 Juillet 2014 : Etoile cherche mécènes – La Comtoise Camille Prost vient de réussir une audition pour intégrer l’une des plus prestigieuses écoles de danse au monde. Mais elle ne peut financer sa scolarité. Sa maman lance un appel au secours
Peut-être qu’aux rubriques « MERCI », le prix de 500€ du Jura Français a oublié d’être mentionné… (A la prochaine mise à jour peut-être ?)
En attendant, voici quelques images complémentaires de la remise du Prix du Jeune Espoir 2014:
Plus de détails sur la remise du prix du Jeune Espoir dans notre article sur ce site.
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Le PRIX DU JEUNE TALENT est de retour
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Nom | Classement | Prix | Qualités – Ambitions |
Alicia Ducout | 1ère ex-æquo | 500 € | Comédienne, musicienne, escrimeuse |
Maxime Ferroli | 1er ex-æquo | 500 € | Archiviste, auteur de plusieurs publications |
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Article du Jura Français N 307 Juillet -Septembre 2015 |
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A cette heure, le Bulletin N°307 vient d’être distribué à nos adhérents et abonnés. Ils en gardent la primeur.
Vous pouvez toutefois consultez les détails sur la remise du prix du Jeune Talent 2015 dans cet article sur ce site.
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